mardi 28 août 2012

Top Ten Tuesday : Les 10 passages de livres que vous n'oublierez jamais.

Me voilà de retour avec une nouvelle participation au Top Ten Tuesday, ça faisait un moment. Ce thème était celui du 17 juillet, mais je n'ai pas pû le faire ce jour-là, ni les mardi suivants, ainsi je me contenterais de le poster un mois en retard, mais mieux vaut tard que jamais, j'imagine... Bon, pour le petit récapitulatif : le Top Ten Tuesday, c'est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top ten selon le thème littéraire défini. C'est un rendez-vous initialement crée par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani, merci à elle !

Le thème du 17 juillet était donc le suivant (attention, risque de spoilers !) :


Les 10 passages de livres que vous n'oublierez jamais.
 

1. « That's why I'm finally going to say what I really think. You don't have to forgive me... No matter what you decide to do from now on... I will love you forever. »
Naruto, Masashi Kishimoto. Chapitre 590.

Oui, oui, Naruto, c'est un manga, mais pour moi, ça reste dans le domaine littéraire (et artistique), et de toute façon, il était impossible pour moi de ne pas parler de cette magnifique phrase ! Naruto a longtemps été mon coup de coeur en matière de manga, avec le temps, mes préférences ont changé, je ne suis plus accro à Naruto mais c'est un manga que je continue de suivre, même s'il me déçoit parfois, que je ne sais pas où veut nous mener l'auteur... mais le chapitre 590... oh.my.god... était une merveille pour moi ! Après tant d'années de souffrance, de mensonges, Itachi et Sasuke ont enfin eu l'occasion de vraiment se parler, de frère à frère, avec sincerité, amour fraternel. Chacun a vidé son sac et ont pû se retrouver en tant que frères, comme ils l'ont été avant le massacre de leur famille. Jamais je n'oublierai ce moment d'émotion et cette dernière phrase, ce dernier mot d'amour qu'Itachi a enfin eu l'occasion de dire à son cadet. Un au-revoir digne de ce nom...

2. « Cela valait bien une blessure, beaucoup de blessures, de mesurer enfin la profondeur de la loyauté et de l'affection qui se cachaient derrière ce masque impassible ! Pendant un moment, je vis s'embuer les yeux durs, et frémir les lèvres fermes. Pour la première fois de ma vie, je sentis battre le grand coeur digne du grand cerveau. Cette révélation me paya de toutes mes années de service humble et désintéressé. »
Les Trois Garridebs (Sherlock Holmes), Conan Doyle.

Parmi toutes les aventures de Sherlock Holmes que j'ai lu, celle-ci restera à jamais gravée dans ma mémoire, car comme le dit ici le docteur Watson, après tant d'années, tant d'aventures, Sherlock Holmes, ce géant de glace, ce cerveau qui se dit sans coeur, cette machine, se permet de baisser, l'espace d'un moment, son masque dur et froid pour montrer toute l'affection, la loyauté et l'inquiètude qu'il ressent pour Watson, ici blessé lors d'une enquête. Oui, Sherlock Holmes qui dit n'avoir jamais aimé montre pourtant à quel point il tient à ce cher ami qui l'accompagne depuis tant d'années. Une de ces scènes qui me prouve qu'ils forment une belle et longue amitié...

3. « Sa voix  réveillait  mes souvenirs les plus anciens  : le rayonnement chaud  que je me rappelais avoir ressenti bébé, le contact de la main de ce dieu sur mon front. »
Percy Jackson (T.1) Le voleur de foudre, Rick Riordan. Chapitre 21 : Je règle un vieil arriéré.

Sans être un coup de coeur littéraire, j'appréçie énormément la saga de Rick Riordan, il a une façon de mélanger mythologie grecque et monde moderne avec humour, légèreté et j'appréçie beaucoup ses personnages. De ceux qui m'ont le plus percuté sont le héros, Percy Jackson et son divin paternel, Poséidon. Le peu de scène qu'il y a entre le père et le fils sont un régal pour moi, leur relation est intéressante, et cette phrase est très belle, elle exprime bien ce que ressent Percy envers son père (surtout dans le tome un, il en veut un peu à ce père qu'il n'a jamais connu, et le rencontrer pour la première fois sur le mont Olympe fait ressurgir en lui le souvenir de la visite de ce dieu alors qu'il était bébé)

4. « A compter de ce jour, Hermione devint amie avec Ron et Harry. Il se crée des liens particuliers lorsqu'on fait ensemble certaines choses. Abattre un troll de quatre mètres de haut, par exemple. »
Harry Potter (T.1) L'école des sorciers, JK Rowling. Chapitre 10 : Halloween.

Oui, bon, pour Harry Potter, il y a tant de citations, tant de phrases inoubliables, profondes, émouvantes que celle-ci. Il y a tellement de belles citations que je connais par coeur, mais j'ai choisi, après délibération, celle-ci car c'est l'une dont je me souviens le plus, l'une des premières que j'ai retenu lors de ma découverte de la saga, et elle est inoubliable pour moi car elle signe la naissance du trio mythique que nous connaissons tous. C'est le début d'une longue et belle amitié que les épreuves ne feront que renforcer.

5. « - Je veux ici m'attacher à ton service, obéir sans fin ni cesse à ton moindre signe ; mais, quand nous nous reverrons là-dessous, tu devras me rendre la pareille.
- Le dessous ne m'inquiète guère ; mets d'abord en pièce ce monde-ci, et l'autre peut arriver ensuite. Mes plaisirs jaillissent de cette terre, et ce soleil éclaire mes peines ; que je m'affranchisse une fois de ces dernières, arrive après ce que pourra. »
Faust, Goethe.

J'admets que ce n'est pas une phrase seule mais un court extrait d'un dialogue mais rha ! c'est juste énorme quoi ! Tant de puissance dans ces mots, c'est prenant, sans doute l'un des extraits qui m'a le plus marqué dans cette pièce, l'une des discussions les plus prenantes de Faust et de Méphistophélès. Je ne me lasserais jamais de cette oeuvre.

6. « Et le Corbeau, sans voleter, siège encore — siège encore sur le buste pallide de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre, et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve, et la lumière de la lampe, ruisselant sur lui, projette son ombre à terre : et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! »
Le corbeau, Edgar Allan Poe.

Raaaah, mais cette histoire, c'est... wouah, quoi ! Prenante, fascinante, terrifiante dans un sens, sombre à souhait et cette fin est magistrale, cette histoire me donne des frissons et je retiendrais toujours lepassage de la fin et le fameux "jamais plus". Je ne suis pas une fan des écrits de Poe (j'ai été traumatisée avec Le chat noir quand je l'ai étudié au lycée), mais certains de ses écrits sont très bien, et Le corbeau est, pour moi, inoubliable.

7. « Je l'avais suivi dans la nuit. Et les yeux à demi clos, il avait murmuré : "Mais qui êtes-vous ?" Je savais que je repartirais à sa recherche dès le coucher du soleil, que je le trouverais, dussé-je fouiller la ville entière, même si je l'abandonnais alors à demi mort sur le pavé. Il fallait que je le conquière. Il le fallait. De même qu'il me fallait obtenir tout ce que je voulais, faire tout ce que je désirais. »
Les chroniques des vampires (T.3) La reine des damnés, Anne Rice. Cinquième partie : Dans les siècles des siècles, Amen.

J'ai eu bien du mal à choisir dans les livres d'Anne Rice une citation, une phrase parmi toutes celles qui m'avait marqué, dont je ne me lassais jamais de relire encore et encore, le choix a été dur. J'ai choisi celle-ci, car elle résume un peu le tempérament de Lestat et sa relation avec son enfant-vampire, Louis. Les deux personnages et leur relation sont très intéressantes, fascinantes, un plaisir de les suivre dans la saga, même si Louis fait souvent son timide !

8. « Bien-sûr, personne n'est obligé de croire en Dieu, mais, question anges, il faut bien faire avec. Sans Dieu, l'ange est absurde, il tourne en rond. Pour qu'il s'envole et prenne toute l'étendue de son envergure naturelle, il faut qu'il y ait Dieu sur la piste de décollage et l'homme sur le terrain d'atterrissage. Il n'y a pas à tortiller. Taxi ! Chez Dieu, et au trot ! »
Archives des anges, Alix de Saint-André. Introduction.

Une phrase parmi tant d'autres dans ce merveilleux petit ouvrage sur les anges, inutile de dire que le choix fut aussi difficile. L'auteur a une telle façon de nous parler des anges, avec simplicité et humour, ce livre est un vrai régal. Ah, si j'avais pû recopier toutes les phrases inoubliables de ce livre, j'aurais recopié une bonne partie du livre !

9. « Lorsque le premier bébé rit pour la première fois, son rire se brisa en un million de morceaux, et ils sautèrent un peu partout. Ce fut l'origine des fées. »
Peter Pan, James Barrie.

Une magnifique citation de James Barrie. Sérieusement, Peter Pan regorge de petites perles, de belles phrases, magnifiques, voici d'ailleurs un site où retrouver certaines citations (en anglais) ici, de vrais bijoux !

10. « Le seul moyen de se débarrasser d’une tentation est d’y céder. Essayez de lui résister, et votre âme aspire maladivement aux choses qu’elle s’est défendues. »
Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde.

Ah, Oscar Wilde, le roi des citations les plus cyniques, merveilleuses, ô combien vraies. Un vrai génie, cet homme, il était impossible que je ne le place pas ici.

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