dimanche 19 décembre 2010

Percy Jackson (T.1) Le voleur de foudre - Rick Riordan.


L'auteur :


Richard Russell Rick Riordan Jr, plus connu sous le nom de Rick Riordan, est un auteur américain né le 5 Juin 1964 au Texas. Il est surtout connu pour avoir écrit la saga Percy Jackson and the Olympians, mais il s'est également illustré dans d'autres saga jeunesses : Les Héros de l'Olympe, ou Les chroniques de Kane, reprenant les mythologies greco-romaines et égyptiennes.



Quatrième de couverture :  


Être un demi-dieu, ça peut être mortel...
Attaqué par sa prof de maths qui est en fait un monstre mythologique, injustement renvoyé de sn collège et poursuivi par un minotaure enragé, Percy Jackson se retrouve en plus accusé d'avoir dérobé l'éclair de Zeus ! Pour rester en vie, s'innocenter et découvrir l'identité du dieu qui l'a engendré, il devra accomplir sa quête au prix de mille dangers.


Mon avis : 

Je ne sais même plus pour quelle raison j'avais acheté ce livre, il y a quelques mois ; mais lire l'article de Matilda, m'a donné envie de découvrir le livre, donc je me suis plongée dans le premier tome. J'anticipais car j'avais lu les critiques mitigées, voire même négatives, de Niënor et j'avais peur d'être déçue à mon tour. Mais finalement, ce fut une agréable surprise et j'ai dévoré en peu de temps ce premier tome.

C'est l'histoire de Percy Jackson, un jeune adolescent de douze ans, hyperactif et dyslexique, du moins c'est ce qu'il croit. Il a souvent du changer d'école à cause de cela mais aussi à cause des problèmes qu'il cause... parfois sans le vouloir. Ainsi, lorsque son école organise une sortie dans un musée, Percy se promet d'être sage et compte bien ne pas causer d'ennuis ! Comme il a eu tord... une chose étrange s'est produite et sa professeur de maths le confrond... en le menaçant sous sa forme de Furie et en l'accusant d'avoir volé quelque chose d'important... mais quoi ? Se retrouvant renvoyé de son école, Percy retourne chez sa mère qui lui suggère d'étudier dans un lieu très spécial... mais en cours de route, ils tombent sur un Minotaure furieux. Et si les créatures et dieux de la mythologie grecque n'étaient pas des mythes ?

Le voilà confronté à diverses créatures mythologiques, avant d'atterir, avec son meilleur ami Grover qui se retrouve être un satyre, dans une colonie de sang-mêlés tenue par... le dieu grec Dionysos, qui tient ce centre qui prend en charge les demi-dieux, enfants d'un dieu ou déesse à un(e) mortel(le) ; car il se trouve que Percy est un demi-dieu, enfant d'un dieu  dont l'identité reste inconnue, alors en attendant de découvrir ce père mystére, Percy est mis avec les enfants d'Hermès car il possède certaines de leurs qualités. Dans ce camp, Percy rencontrera des enfants/adolescents comme lui : Luke Castellan, fils d'Hermès ; Annabeth Chase fille d'Athèna, Clarisse Le Rou, fille d'Arès... puis voilà que Percy se retrouve accusé du jour au lendemain d'avoir dérobé l'éclair de Zeus, roi des Dieux. Pourquoi ? On vient juste de découvrir qui est son père et qu'il est le fruit d'un serment violé... Pour s'innocenter lui et son père divin et ne plus être la cible des monstres mythologiques envoyés par les Dieux, Percy se met en route dans une quête afin de trouver l'éclair afin de le ramener à Zeus, et il sera accompagné d'Annabeth et Grover...

Comme je l'ai dit, c'était une excellente surprise, je n'ai pas mis bien longtemps à terminer ce volume et j'ai déjà hâte de lire la suite. Les caractérisques de la littérature jeunesse ne m'ont pas gênée et j'ai lu ce livre avec délice. Je suis passionnée de mythologie, surtout la mythologie grecque, tout ce qui est en rapport avec la Grèce Antique, (donc je n'ai pu que me régaler lors de mes cours de Cultures Antiques et Récits Fondateurs l'an dernier) et c'est l'un des élèments qui ont fait que j'ai beaucoup aimé ce roman. L'auteur arrive à nous faire réviser (ou apprendre) la mythologie en la réinventant, en la remodelant dans notre monde moderne (imaginez Arès, dieu de la guerre en motard mais par contre, j'aurais imaginé mieux pour Poséidon parce que, hein, ce grand dieu grec dominant mers et océans habillé façon hawaïenne ?) où les dieux de l'Olympe ont du suivre le mouvement et se moderniser, tout en conservant les bases de la mythologie.

J'ai trouvé l'histoire très sympathique et bien menée, avec un décors, des personnages en épaisseur et du caractère, de l'humour, avec des titres de chapitres plutôt amusants (genre 'Je pulvérise ma prof de maths sans le faire exprès'), un héro plutôt attachant même si un peu lent d'esprit au début (mais bon, il faut le comprendre, il vient juste de découvrir un univers où dieux grecs existent ainsi que les créatures), quelques élèments assez prévisibles peut-être (on finit bien par se douter de l'identité du père divin de Percy). L'écriture est très bien, envoûtante et entraînante malgrè le vocabulaire très 'ado' car l'histoire suit le point de vue de Percy. Narration à la première personne donc. Mais j'ai été enthousiasmée dans ma lecture, ça se lit vite et bien, c'est drôle et divertissant, les personnages sont attachants et j'aime beaucoup le contexte et l'idée de ces demi-dieux avec des pouvoirs, des quêtes, une espèce d'école pour les entraîner, cette mythologie grecque modernisée mais pas massacrée.

Seule deception que j'ai pu trouver au livre serait ce point-ci : Non, les Etats-Unis ne sont pas le centre du monde. Je sais bien que la plupart des bons films et séries tv viennent de chez eux, mais quand même, dans ce livre, on voit bien que l'auteur adore son pays, je peux comprendre, mais au point de mettre l'Olympe aux USA sous pretexte que l'Olympe se déplace toujours à l'endroit où le coeur de l'Occident se trouve et etc... oui, et l'Europe ? Pourquoi même ne pas avoir laissé l'Olympe en Grèce leur lieu d'origine ? A Rome, là j'aurais compris vu que les romains ont beaucoup repris de la mythologie grecque, y compris leurs Dieux, se contentant de changer les noms. Ah et puis le fait que dans le livre, la seconde guerre mondiale fut essentiellement un combat entre fils de Zeus et Poséidon vs fils d'Hadès... mouais, bof, la passionnée d'Histoire que je suis se sent un peu insultée, là... mais sinon, ce sont les seuls points noirs que j'ai pu trouver, je ne crache pas sur tous les points de la littérature jeunesse vu que ce genre de livre fait partie des 80 % de mes lectures au moins. En conclusion : Lecture très satisfaisante, assez pour vouloir continuer de lire la suite ^-^

Remarque : Bien-sûr, les aventures de Percy Jackson ne sont pas sans nous rappeller un certain jeune sorcier à lunette nommé Harry Potter. On peut en effet trouver quelques ressemblances : un garçon qui se découvre des pouvoirs, des épreuves à subir, un trio d'amis avec le garçon drôle, un peu maladroit qui aime manger (Ron-Grover), la fille un peu hautaine mais loyale, sage et intelligente (Hermione-Annabeth) et le garçon/héro courageux (Harry-Percy). Mais ces similitudes ne m'ont pas gêné, après tout la formule marche ?
Au fait, je ne sais pas si l'auteur parlait d'Harry Potter dans cette phrase : 'L'homme lisait un gros bouquin avec un dessin de sorcier en couverture. La fantasy n'était pas un genre dont je raffolais, mais ce livre-là devait être captivant car le vigile a mis un moment à lever la tête' (chp.21) mais si l'auteur ne parlait pas d'HP, je veux connaître le titre du livre ! Mais s'il parle bien d'HP, j'ai beaucoup aimé le clin d'oeil :D

Extrait : 


- Tu crois que les animaux vont s'en sortir ? ai-je demandé à Grover. Je veux dire, la ville est en plein désert...
- Ne t'inquiète pas, a répondu Grover, je les ai placés sous une protection de satyre.
- Ce qui signifie ?
- Ce qui signifie qu'ils atteindront le monde de la nature sains et saufs. Ils trouveront de l'eau, de la nourriture, de l'ombre et tout ce dont ils auront besoin jusqu'à ce qu'ils soient arrivés dans un endroit où ils pourront vivre en sécurité.
- Tu ne pourrais pas nous placer sous une protection pareille, nous aussi ? ai-je demandé.
- Ca ne marche que pour les animaux sauvages, a expliqué Grover.
- Alors, ça n'agirait que sur Percy, a dit Annabeth.
- Hé ! ai-je protesté.
16. Nous prenons un zèbre pour Las Vegas.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire