vendredi 8 juillet 2011

Anita Blake (T.3) Le cirque des damnés - Laurell K. Hamilton.

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Articles connexes :

- Anita Blake (T.1) Plaisirs coupables.
- Anita Blake (T.2) Le cadavre rieur.
- Anita Blake (T.4) Lunatic Café.
- Anita Blake (T.5) Le squelette sanglant.




Emprunt médiathèque.

/ ! \ Fang's addict challenge / ! \




Quatrième de couverture :

Je vous le dis franchement : je stresse! Nous vivons vraiment clans un univers IM-PI-TOYABLE ! Prenez par exemple Jean-Claude, propriétaire, entre autres, du Cirque des Damnés, une boîte branchée des plus rentables. Eh bien, il n'est entouré que de gens qui veulent soit lui faire la peau, soit prendre sa place, voire les deux. Tous des vampires, bien sûr, avec des dents qui rayent le parquet. Vous me direz que, même s'il a le sens de l'humour, J.-C., lui aussi est un vampire et que sa principale ambition semble être de faire de moi son esclave. Peut-être finalement devrais-je laisser les loups-garous et autres se dévorer entre eux. Et plutôt me consacrer à empêcher mes chers zombies de nuire...


Mon avis :

Depuis ma lecture du second tome, j'étais encore d'humeur à lire Anita Blake, alors autant en profiter tant que j'en ai pas encore marre. J'ai donc lu les tomes deux et trois à la suite pour mieux faire passer la pillule. Autant profiter d'Anita Blake avant que ça me lasse. J'ignore si je suis encore d'humeur pour le quatrième tome, sachant que j'ai encore quatre autres livres empruntés à lire et que je ne dois pas retourner à la médiathèque avant fin-Juillet... on verra bien.

Dans cette troisième aventure, Anita Blake est appellée pour une affaire de meurtre où le cadavre aurait été la malheureuse victime d'un vampire ou même de plusieurs suite à de nombreuses traces de dentitions sur les morsures de vampires, peut-être est-ce l'oeuvre d'un maître vampire renégat et/ou sauvage accompagné de sa meute. Peut-être dans le but de narguer le maître vampire de la ville, car en effet il y a beaucoup de conspirations naissantes autour du maître-vampire Jean-Claude. Un maître vampire ou plusieurs chercheraient à prendre sa place et dans le métier de maître-vampire, on ne quitte son poste que si l'on est tué. Et tandis qu'Anita se débarrasserait volontiers de Jean-Claude, elle ne fait pas confiance au maître-vampire qui se présente à elle, ce Alejandro ; et pour Jean-Claude, elle est déchirée entre deux sentiments contradictoires...

Dans l'ensemble, je dirais que c'était encore un tome satisfaisant. Je ne l'ai jamais dit je pense, mais il y a cette chose au sujet des couvertures : ok, elles sont plutôt jolies, mais j'ai un peu honte de trimbaler un livre d'Anita Blake en public car il y a un petit quelque chose qui fait... limite porno. C'est drôle, la réactions des gens en voyant une femme presque nue pour le haut, ou de voir un serpent enroulé autour d'une jambe nue. Mais sinon, pour le moment avec trois tomes lus, j'appréçie encore la série Anita Blake, esperons que ça continuera par la suite. C'est vraiment une lecture pas prise de tête, de la bonne bit-lit... et un titre de plus pour le challenge Fang's addict xD.

Commençons déjà par les points noirs : depuis le tome deux, nous avons encore des mentions sur les Nike d'Anita, si c'est moins présent dans ce tome, nous en avons encore. Anita Blake et ses nike blanches à virgule bleue mais il faudra mettre les noires pour les scènes de crimes parce qu'il risque d'y avoir du sang. Ce n'est qu'un détail bien-sûr, mais je vois vraiment ça comme de la publicité, et j'en vois déjà suffisament à la télévision, si en plus il faut que j'en retrouve dans mes lectures... Ensuite, il y a ces répétitions qui finissent par devenir lassantes au boût d'un moment, notamment les 'Mon Dieu' ou sa variante 'Mon Dieu, faites que...', quand ce n'est pas 'Le grand Noir', 'La Noire', en désignant une personne afro-américaine, pour moi c'est un terme un peu has been et limite insultant. L'auteur aurait pû varier un peu, et aussi faire ses comparaisons autrement. Il y a trop de comparaisons et certaines sont assez... bizarres pour moi, genre 'Sa voix était aussi merveilleuse, claire et brillante comme un matin de noël.', certes c'est une phrase tournée joliment mais comment peut-on comparer une voix à un matin de noël ? Enfin, je le redis, ce ne sont que des détails, des détails que j'ai remarqué et que d'autres choisiront d'ignorer...

Il y a encore trop d'action au niveau de la fin et Anita est toujours comme une Super Woman, mais personnellement ça ne me gêne pas encore. C'est de la littérature américaine et de la bit-lit après tout, il faut bien s'y habituer... Le récit reste très vivant, on a pas le temps de s'ennuyer, j'ai fini ce tome assez rapidement après tout, même après un début de lecture long. Mais l'histoire reste toujours aussi intéressante. Au niveau des personnages, notamment, nous sommes gâtés : Edward, le chasseur de prime, fait son retour pour quelques scènes. Je l'aimais déjà dans le tome un et j'ai été ravie de le retrouver. C'est un homme efficace mais dangereux, Anita le compare à une panthère : elle peut se laisser caresser sans protester et donner l'impression d'être tranquille mais à tout moment, elle peut changer d'attitude et attaquer. Edward est un allié pour Anita mais il pourrait facilement devenir un ennemi, et un ennemi mortel en plus de cela, c'est vraiment un personnage intéressant, et j'aime les scènes avec lui et ses discutions avec Anita (surtout celle où Anita lui demande s'il serait intéressé pour tuer deux maîtres vampires et qu'il réplique que décidément, on s'ennuie jamais avec Anita). Vient ensuite Lawrence Kirkland, dit Larry, un jeune rouquin de 20 ans, nouveau réanimateur tout frais qu'Anita doit former. Il y a ce contraste entre le débutant et l'experte, Larry ayant suivi les cours de réanimation à la fac, il y a une sacrée différence une fois sur le terrain.

Ensuite... toujours le maître-vampire Jean-Claude, beau et irrésistible pour qui Anita nourrit des sentiments contradictoires, parfois j'aimerais vraiment qu'elle soit moins obstinée envers lui, moins têtue, moins fière. Elle le trouve sexy, adorable, si elle se le permettait, elle succomberait au vampire, mais elle joue les hard to get (elle se fait désirer, quoi), elle ne sait pas si elle l'aime ou pas, ça lui fait presque peur d'imaginer être amoureuse de lui, et puis c'est un vampire, un cadavre ambulant et n'a pas de coeur selon ses termes, et elle ne veut pas devenir sa servante humaine, elle préfère mourir plutôt que le devenir. Donc oui, elle trouve Jean-Claude adorable et sexy, mais des fois, elle aimerait bien se trouver loin de lui, d'être débarrassée de lui, mais elle ne veut pas le voir mort malgrè tout. Niveau sentimental d'ailleurs, l'auteur s'y penche un peu sur ce tome : Richard Zeeman, professeur de biologie et [ lycantrophe ] qui a un faible pour Anita qui finit par accepter un rendez-vous avec lui [ un rendez-vous qui tiendra lieu en quelques lignes, mentionné à la fin du livre, je commençais à croire que l'auteur avait oublié qu'Anita avait un rencard, noyée entre enquêtes et guéguerres entre maîtres-vampires et créatures surnaturelles ], néanmoins c'était nouveau et intéressant, cet aspect sentimental de la vie d'Anita, tant que ça prend pas une place plus importante que celle des enquêtes surnaturelles et que ça reste au second plan, ça me va. J'attends de voir comment va évoluer la relation Richard/Anita, surtout sachant que Jean-Claude a aussi des vues (depuis le premier tome) sur la jeune réanimatrice...

Les vampires ont une plus grande place dans ce roman, à un point où les enquêtes et meurtres surnaturels sont vite oubliés. Des maîtres vampires convoitent la place de Jean-Claude, ils contestent son autorité, et l'un d'entre eux voudrait un autre règne : s'il règne, il veut empêcher trop de reproduction de vampires et autorisera pour cela les humains à tuer les vampires trop faibles, trop bêtes et seuls les vampires les plus rusés, forts ou chanceux survivront. De ce points-là, le maître vampire et méchant de l'histoire, Alejandro, était intéressant, plus intéressant que son maître d'un million d'années Oliver. Les zombies sont donc laissés de côté pour les vampires, et quelques lycantrophes et une lamie. Un poil déçu donc que les meurtres et l'enquête surnaturelle soient vite terminés au profit des maîtres vampires qui se défient, j'ai l'impression que les deux meurtres n'étaient qu'un pretexte pour parler de cette querelle vampirique. A part ça, les scènes avec Jean-Claude, et en particulier les rêves qu'Anita a avec Jean-Claude, sont savoureuses.

Toujours malgrè les points noirs cités plus haut, c'était un bon tome, un agréable moment de lecture passé avec Anita Blake, un tome peut-être moins bon que les précédents mais toujours aussi abordable et agréable à lire.

Extrait :

- Quelle heure est-il ? demandai-je.
- Trois heures.
- Et merde !
- Qu'est-ce qui se passe ?
- C'est mon rencard.
- Ne me dis pas que tu sors avec quelqu'un ?
Je fronçai les sourcils.
- Ca n'a rien de si étonnant.
Edward se leva.
- Je vais lui ouvrir pendant que tu t'habilles.
- Sois gentil avec lui, tu veux ?
- Gentil, moi ?
- Bon, contente-toi de ne pas lui tirer dessus.
- Je crois que je peux faire ça
.

Chapitre 41.

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