jeudi 27 janvier 2011

L'aventure des sept horloges - Adrian Conan Doyle.

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L'auteur :
 
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Adrian Malcolm Conan Doyle, (19 novembre 1910 - 3 juin 1970), est le plus jeune fils de l'écrivain Sir Arthur Conan Doyle. Avec le biographe de son père, John Dickson Carr, il a repris l'écriture des aventures du célèbre détective Sherlock Holmes dans le receuil Les Exploits de Sherlock Holmes.

Emprunt médiathèque.




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Quatrième de couverture :

Pourquoi la jolie Celia a-t-elle pris rendez-vous avec Sherlock Holmes ? L'homme dont elle est amoureuse la terrifie ! Au moindre tic-tac, le voilà qui brandit sa canne et l'assène violemment sur la pendule la plus proche. Il faudra toute la perspicacité du plus grand des détectives pour comprendre la raison de ce geste fou.


Mon avis :

Je suis tombée sur ce livre un peu au hasard à la médiathèque alors que je recherchais des livres à emprunter pour le challenge Histoire, et quand j'ai vu le titre d'une histoire que je ne connaissais pas avec le nom Conan Doyle, j'ai sauté dessus. Ce n'était pas Arthur Conan Doyle mais Adrian Conan Doyle, son fils cadet, qui avait décidé d'écrire quelques aventures du personnage de son père, et L'aventure des sept horloges fut l'une d'elles. Maintenant, j'aimerais trouver le recueil Les Exploits de Sherlock Holmes où il aurait écrit, avec le biographe de son père, d'autres nouvelles Sherlock Holmes car même si cette nouvelle était trop courte, trop simple (bon en même temps, c'est un livre jeunesse), je suis restée sur ma faim et j'ai trouvé l'univers et les personnages plutôt fidèles (un Watson plutôt lent à comprendre parfois, mais un bon Watson quand j'y repense, j'ai lu pire de toute façon), bref, j'ai bien aimé dans l'ensemble même si la briéveté du texte ne me donne pas l'occasion d'avoir un avis complet, j'attends de pouvoir trouver (si je trouve un jour) le recueil complet car j'ai presque eu l'impression de retrouver les nouvelles de Doyle senior, c'était plutôt bon, court mais bon. Un peu déçue qu'il n'y ai pas beaucoup d'action mais bon. Holmes est là, Watson est là, le mystère est là.

Un policier jeunesse plutôt divertissant, facile à comprendre et à lire donc facilement abordable pour tous, le mystère est bon, les personnages aussi : un bon Watson pas complètement idiot, en parfait conducteur de lumière (d'après les termes de Holmes), fidèle... un bon Holmes avec ses répliques piquantes. Bref, une sympathique lecture avec une enquête, un mystère qui tient la route, je regrette juste la briéveté du texte et le manque d'action (et l'erreur de traduction : pour la femme de Watson, c'est Mary, pas Marie, enfin passons), mais sinon j'ai bien aimé et ça m'encourage à vouloir lire et trouver le faleux recueil, histoire de me faire un avis complet sur l'oeuvre du fils, découvrir Holmes sous son point de vue et toussa. Bref, une agréable découverte.

Extrait : 
 
- Mon cher Watson, répondit-il [Holmes], je commençe à craindre que, depuis la fameuse affaire Blessington, la vie ne soit devenue aussi morne que la plaine la plus plate.
- Et pourtant, lui rétorquai-je, cette année n'a-t-elle pas été celle de cas mémorables ? Vous êtes surexcité, mon cher ami.
- Ma parole, Watson, vous êtes bien le dernier à pouvoir me faire la leçon à ce sujet. Hier au soir, après que j'ai pris le risque de vous offrir une bouteille de vin de Beaune au souper, vous avez disserté si interminablement sur les joies du mariage que j'ai craint que vous n'en finissiez jamais.
- Allons, mon cher ami ! Suggérez-vous que le vin m'avait échauffé ?
Il me regarda de cette façon singulière qui n'appartient qu'à lui.
- Le vin, non, peut-être pas, dit-il. Enfin, passons !

L'importance d'être Constant - Oscar Wilde.

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 Lecture en ligne ici.
Emprunt bibliothèque fac.



Articles connexes :

- Le portrait de Dorian Gray.
- Le fantôme de Canterville (et autres contes).








Quatrième de couverture :

Dernière pièce d'Oscar Wilde, L'Importance d'être constant brille des feux d'un langage habité par la grâce : s'y manifestent la puissance et la modernité de la réflexion de l'auteur sur la fiction, mais aussi son inventivité subversive et satirique, son esprit généreux et étincelant d'élégance et de drôlerie.


Mon avis :

C'est rare que je retienne et note autant d'extrait pour un livre, mais c'était si difficile de choisir un extrait préféré et beaucoup étaient si inoubliables que j'ai préféré en noté plusieurs pour m'en souvenir encore et encore et ne pas les oublier. Je crois que je commençe à beaucoup m'attacher à Monsieur Wilde. Après avoir lu quelques contes et nouvelles, j'ai décidé de m'attaquer à une de ses pièces de théâtre, d'abord en anglais puis en français car je me disais depuis un temps que c'était une honte que de ne pas découvrir et lire plus d'Oscar Wilde, et je m'étais dit que ce serait bien que cette année, je lise plus de pièce de théâtre et de classique que de littérature jeunesse (vais-je réussir ? C'est mal parti xD)

Comme la quatrième de couverture ne dit rien de l'histoire, je vais vous offrir un résumé (pas de moi) : Jack Worthing, aristocrate et dandy, s'est inventé un frère, prénommé Constant, sous l'identité duquel il accumule à Londres dettes et plaisirs. Courtisant Gwendoline Fairfax sous ce nom déguisé, il est bien loin de se douter de l'importance qu'elle attache à son prénom... Au même moment, son ami Algernon Moncrieff, bien décidé à séduire Cecily Cardew, la pupille de Jack, se rend à la campagne où celle-ci réside. Il se présente comme le frère de Jack, Constant. Un prénom que la jeune fille trouve aussi très à son goût...

Même si j'ai, en quelque sorte, peur des classiques (surtout ceux imposés par l'école), certains m'ont agréablement surprise et L'importance d'être Constant fut de ceux-là, je me suis follement amusée à lire et relire cette comédie. N'étant pas une habituée de Wilde, je n'ai pas pû comparé ses oeuvres à celle-ci qui était sa dernière, il n'empêche que j'ai beaucoup aimé cette lecture. Tout tourne autour du langage, Oscar Wilde s'amuse en jouant avec les mots et les phrases, il multiplie des fausses pistes pour nous égarer. Ca se lit facilement, c'est très abordable, c'est divertissant, drôle, l'auteur est un véritable virtuose des mots, l'ironie est présente à chaque page. C'est l'histoire de deux amis, deux fausses identités, une imposture tellement dérisoire et comique, je ne me lasse pas de relire tout ça. C'est une comédie tout simplement succulente avec un humour inégalable, une critique moqueuse des coutumes et institutions de la haute société anglaise de l'époque victorienne avec la superficialité, l'hypocrisie, la religion, la famille et les mariages ! C'est à la fois drôle et absurde, à prendre au second degrès, mais tout est excellent : la plume de l'auteur, la finesse des dialogues, les reflexions sur le mariage, l'humour... bref, tout. J'ai adoré et ça ne fait que m'encourager encore et encore à découvrir plus d'Oscar Wilde :D

 
Extrait :

Algernon : Ce départ est pour moi une vraie douleur.
Cecily : Une douleur insoutenable, quand il s'agit de quitter quelqu'un que l'on connaît à peine.
Algernon : Merci ! J'espère ne pas vous offenser, Cecily, en vous jurant que vous incarnez la perfection absolue.
Cecily : Je vous en remercie infiniment, Constant. Permettez-moi de le noter immédiatement dans mon journal.
Elle va vers la table et l'écrit dans son carnet.
Algernon : Vous tenez vraiment un journal ? Je donnerais tout pour être autorisé à le lire. Je peux ?
Cecily : Oh, non. Ce ne sont que des émotions de jeune fille, destinées un jour à la publication. Quand cela paraîtra, j'espère que vous l'achèterez.

Acte II.

vendredi 21 janvier 2011

Percy Jackson (T.3) Le sort du Titan - Rick Riordan.

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Du même auteur :


- Le fils de Sobek. (à venir)
Percy Jackson (T.5) Le dernier Olympien.
- Les chroniques de Kane (T.1) La pyramide rouge. (à venir)









Quatrième de couverture :

Les monstres sont toujours décidés à tuer les demi-dieux. Percy et ses amis Annabeth, Grover et Thalia se retrouvent face à un horrible manticore. Ils n'ont la vie sauve que grâce à l'intervention de la déesse Artémis et de ses Chasseresses. Mais, lorsque Annabeth puis Artémis disparaissent, une nouvelle quête semée d'embûches s'annonce : Percy devra plus que jamais se méfier des manipulations et des pièges de Cronos, le Seigneur des Titans.


Mon avis :

Ce fut un peu un combat de Titan pour me procurer ce livre (jeu de mot non voulu !!), mais me voilà, livre terminé et critique en cours d'écriture. Et quel plaisir que de retrouver Percy Jackson, après un tome deux légèrement décevant, l'auteur revient en force dans ce troisième volet et ce fut une agréable lecture, comme toujours. J'en suis sûre à présent, je deviens légèrement accro à cette série et je suis bien partie pour terminer la série (encore deux tomes mais pas pour tout de suite, j'ai déjà tant dans ma PAL). Cet univers mélangeant mythologie grecque et monde moderne me plait terriblement et je ne suis pas prête de le lâcher.

Dans ce troisième tome, Groover, le satyre, a découvert deux sang-mêlés, deux étudiants de 12 ans qui sont frère et sœur, et demande à Percy, Annabeth et Thalia de venir le rejoindre pour ramener ces deux demi-dieux à la colonie des sang-mêlés. Mais cette mission banale se termine mal, très mal : Annabeth a disparu, des ennemis attaquent Percy, Thalia, Groover et les deux sang-mêlés qui ne doivent leur salut qu'à la déesse Artémis et ses chasseresses et grâce à Apollon et son char, ils peuvent regagner la colonie sains et saufs. Mais tout ne s'arrête pas là, Annabeth est toujours portée disparue et la déesse Artémis a été kidnappée par les ennemis qu'elle chassait. Une quête est mise en place pour retrouver la déesse entre demis-dieux et chasseresses...

L'écriture est toujours simple et fluide, l'humour toujours là, certes les dieux sont caricaturés pour certains et il y a des clichés mais là, ça ne me gêne pas, je dirais même avoir été ravie de voir de nouveaux dieux tels que l'auteur les voyait dans sa saga et ce doit être pour ça que j'ai beaucoup aimé la scène du conseil des dieux où ils étaient tous au grand complet (sauf Hadès et Perséphone), et ce fut formidable de rencontrer Aphrodite, Apollon, Artémis, les trois dieux majoritairement présent, bien que l'on revoit Hermès, Zeus, Poséidon et Arès, mais l'on fait aussi la connaissance d'Atlas, ou encore Athéna.

Je n'ai donc pas été déçue de ce tome, même si j'ai été déconcertée au début car j'ai constaté que l'action ne reprenait pas là où s'était arrêté le tome 2 [ au moment où Thalia s'éveille ], mais au contraire que plusieurs mois s'étaient écoulés. Un peu dommage mais bon, on a tout le roman pour découvrir Thalia, fille de Zeus et ses relations avec Percy tantôt houleuses puis amicales. Ils se disputent, utilisant même leurs pouvoirs (note : pourquoi diable ne voit-on pas Percy travailler ses pouvoirs à la colonie ?? On dirait qu'il les maîtrise parfaitement, sans avoir besoin d'entraînement, comme si c'était naturel, mais à quoi sert la colonie sinon ? Pourquoi n'apprend-t-il pas quelques techniques comme Thalia ?) A propos de Thalia, j'ai du mal à me faire une opinion d'elle, d'un côté elle m'énerve, de l'autre ça va encore, et si j'ai été surprise de son choix à la fin du livre, au final plus j'y repense et plus je me dit que c'est logique dans un sens...

Dans ce troisième tome donc, Percy change, je le sens en train de grandir et mûrir [ même si ses sentiments d'amour naissants pour Annabeth et inversement étaient prévisibles ] ce qui explique la présence d'Aphrodite, des amours naissent [ j'ai un doute néanmoins : Thalia est-elle amoureuse de Luke ? ] qui veut une histoire sentimentale torturée mais heureuse à la fin pour Percy qui est devenu sa nouvelle coqueluche au grand dam d'Arès qui aimerait bien flanquer une raclée au fils de Poséidon. Les relations entre personnages n'évoluent pas tellement pourtant, Annabeth étant la grande absente du roman, mais les sentiments évoluent.

Comme toujours, on a pas le temps de s'ennuyer, toujours une quête avec de nouveaux personnages (Thalia, Zoé la chasseresse, Bianca et Nico les sangs-mêlés, la famille d'Annabeth...), de nouveaux dieux/déesses, de nouveaux monstres mythologiques, de nouveaux lieux liés à la mythologie (ici, le jardin des Hespérides), d'autres références à des mythes comme celui d'Heraclès ou Atlas ; le rythme est soutenu et haletant, on a pas une seconde de répit et si l'histoire et l'intrigue restent simples mais on sent qu'elle se densifie et devient complexe surtout avec la prophétie dont on ignore encore certains éléments mais dont on parle depuis le premier tome. Enfin bon, cette saga me plaît énormément et malgré quelques passages rapides, ce tome est plus dense, plus captivant, plus émouvant que les précédents et c'est toujours une joie que de retrouver cet univers et les personnages :)



Extrait :

- Je ne veux pas d'argent, ai-je dit. Je suis un sang-mêlé ! Je veux des renseignements !
En entendant ça, il [Nérée] s'est débattu de plus belle.
- Mais qu'est-ce que vous avez, vous les héros, à toujours vous en prendre à moi ?
- C'est parce que tu sais tout !
Avec un grognement, il a essayé de me décrocher de son dos. J'ai eu l'impression de faire des montagnes russes. Il agitait bras et jambes, ce qui m'empêchait de tenir sur mes pieds, mais j'ai serré les dents et je me suis agrippé. On avançait en titubant vers le bors de l'embarcadère et là j'ai eu une idée.
- Oh non ! ai-je crié. Pas l'eau !

15. Je fais du catch avec le jumeau diabolique du père noël.

mercredi 19 janvier 2011

Les Gaulois expliqués à ma fille - Jean-Louis Brunaux.

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On les a dits querelleurs, vantards et indisciplinés, mais aussi courageux, enthousiastes, généreux... Depuis l'Antiquité, les Gaulois suscitent fascination et interrogations. Qui étaient ces hommes qui combattaient sauvagement, à moitié nus ? Ce peuple qui s'empara de la ville de Rome bien avant que César n'envahisse leur pays ? Pratiquaient-ils des sacrifices humains ? Leurs druides avaient-ils de réels pouvoirs magiques ? Croyaient-ils vraiment que le ciel pouvait leur tomber sur la tête ? Et sont-ils authentiquement nos ancêtres ?


Un ouvrage indispensable pour tout savoir de la civilisation gauloise, où il est prouvé que les Gaulois nous ont laissé en héritage mille objets du quotidien... et peut-être plus d'un trait de caractère !


En ce moment, ce sont les Gaulois qui sont dans ma tête. Frustrée par le peu d'informations sur eux lors de mes cours, je me suis tournée vers les livres qui existent à leur sujet. J'ai repéré ce titre chez Alwenn et j'ai pu trouver et dévorer ce livre rapidement.

Le livre est présenté comme une longue interview, un jeu de questions/réponses entre l'auteur et sa fille sur le thème des gaulois, le tout regroupé en 8 parties pour s'y retrouver par thèmes, ainsi nous avons : Qui étaient les gaulois ? à quel moment ils apparaissent notamment, où alors la distinction pas si facile entre les celtes et les gaulois (même les grecs et les romains de l'Antiquité se cassaient la tête et avaient du mal à faire la différence), celtes et gaulois étaient-ils différents ou pas et pourquoi, pourquoi on les nommait ainsi. Second thème : L'histoire des gaulois que l'on connaît plus ou moins bien, certains objets, et textes des grecs/romains à leurs sujets ont pu être conservés (les gaulois n'écrivant pas leur histoire, même n'écrivant pas tout court, c'était reservé aux druides et encore eux-mêmes écrivaient peu, le savoir était communiqué oralement), nous en apprenons sur le commencement de leur histoire, où on situe les gaulois, les invasions qu'ils menaient, les relations entre villages gaulois et entre leurs voisins, le rôle des romains, la fin de l'histoire gauloise... enfin, j'avais parlé de la guerre, on retrouve ce sujet dans De terribles guerriers comme l'étaient nos ancêtres les gaulois, vigoureux au combat, faisant peur à leurs voisins la plupart du temps car vus comme des barbares.

Il y a les guerres fréquentes, leurs techniques de combat, leurs armes, leurs moyens de défense (même s'ils combattaient souvent nus ou torse nus, ce qui déconcertait leurs ennemis !), comme la cotte de maille qu'ils ont inventé, les casques... et leur tradition de collectionner les têtes des ennemis en guise de trophée qui passaient de génération en génération, coutume macabre vraie, mais pratiquée par d'autres peuples de l'Antiquité. La plupart des guerriers étaient des nobles, les chevaliers gaulois, mais tout le monde pouvait participer, notamment les pauvres, car si un pauvre gagnait au combat, il gagnait de l'argent et pouvait facilement monter dans la société. Puis, nous passons au chapitre des Gaulois entre eux donc : les chefs et leurs pouvoirs : un simple individu s'il avait triomphé à la guerre gagnait beaucoup d'argent et une place plus haute dans la société. Puis la politique des gaulois qui, assez étonnament, fonctionnait très bien, de ce côté, les gaulois n'avaient rien à envier aux grecs et aux romains : élections, votes, magistrats... ils étaient très politique mais le pays n'étant pas unifié, ils n'avaient pas un gouvernement unique mais un pour chaque village. Un peu comme pour la Grèce Antique où le système politique fonctionnait pour chaque cité. Puis passons à la justice, et aux druides qui exerçaient la justice mais pas que : c'étaient des savants, philosophes, ils n'étaient pas exactement chargés de la justice mais étant considérés comme des hommes sages, ils réglaient les conflits, problèmes...

Après, nous avons La vie quotidienne des gaulois, comment se présenter ces individus qui, physiquement et au niveau de la stature, n'étaient pas bien différents des Français, l'auteur parle aussi de la mode gauloise (eh oui, ils étaient quand même soucieux de leur corps et des soins à lui apporter) donc les vêtements, puis vient le sujet des maisons, de leur habitat, de ce qu'ils mangeaient (le sanglier et la cervoise n'y figurent pas) et buvaient car c'étaient de gros buveurs, et ensuite les familles, l'éducation des enfants, les gauloises qui avaient une place plutôt privilégiées et malgré les mariages forcés, le divorce était autorisé ! Vient ensuite le thème des Dieux, la Mort et l'Au-Delà, donc l'auteur revient sur le sujet des druides, bien qu'ils étaient plus philosophes que prêtres, la religion gauloise où j'aurais aimé voir des noms et plus de précisions concernant les dieux gaulois (Teutatès, Belenos, Epona...), comment se pratiquait cette religion (temples et sacrifices), la façon des gaulois de se représenter la vie après la mort, ils ne croyaient pas à un Paradis mais à un cycle perpétuel de vie, c'est pourquoi ils ne craignaient pas de mourir au combat et c'était une façon d'être des guerriers courageux et sans crainte.

Avant dernier chapitre, La civilisation gauloise, pourquoi avons-nous si peu de traces de cette civilisation par exemple, pourquoi n'ont-ils rien voulu laisser, ce qu'ils ont inventé, leurs métiers, leurs outils, les bijoux, les bardes (rappelez-vous Assurancetourix dans Astérix), la monnaie. Puis nous terminons le livre sur Que reste-t-il des Gaulois ?, pourquoi en parlons-nous si peu aujourd'hui dans pas mal de domaines, les gaulois sont-ils les ancêtres des Français et etc...

Comme je l'ai dit, c'est un livre court, qui se lit vite et bien, présenté sous forme de questions/réponses qu'un enfant/adolescent pourrait poser avec des réponses simples surtout que certains points de l'histoire de la Gaule (ou des Gaules) ne sont pas toujours évidents et qu'on peut s'embrouiller, notamment sur les différentes Gaules où la présence de une ou plusieurs cartes auraient été la bienvenue, et c'est surtout ça que j'ai regretté : l'absence de quelques cartes et illustrations, photos des objets/vêtements/monnaies/armes des Gaulois, de quoi se représenter tout ça car au final, on sait peu de choses sur cette civilisation, ancêtres ou pas, on a peu de traces d'eux à part de documents antiques des grecs ou romains (la Guerre des Gaules de César par exemple) ou des quelques clichés présents dans les bande-dessinée Astérix qui ont bercé notre enfance... mais il est difficile de se présenter et visualiser la Gaule, les Gaulois et le reste et des cartes/illustrations auraient aidé le lecteur à se visualiser tout ça. 

À part ce point, le livre est satisfaisant dans l'ensemble, simple et efficace surtout pour l'histoire assez complexe de cette civilisation. L'auteur nous révèle pas mal de choses, dont on imaginerait même pas, sur ce peuple presque inconnu, et il chasse les idées reçues que l'on s'est fait sur les gaulois (comme la peur du ciel qui tombe sur la tête), il rétablit la vérité tout en expliquant d'où viennent ces clichés. J'ai donc aimé cette lecture et ait appris plus, surtout après m'être plainte que Jules César dans son ouvrage Guerres des Gaules, ne disait pas tout sur les Gaulois et ne s'intéressait à eux que quand ils entraient dans les affaires romaines ou lors de la conquête romaine des Gaules.


Au final, les gaulois sont un peuple à l'histoire et aux coutumes particulières, une histoire qu'il n'est pas facile de comprendre ou d'expliquer mais l'auteur a réussi ce 'défi', j'ai appris pas mal de choses et il sera facile de se replonger dans l'ouvrage. C'était une lecture agréable, intéressante qui pourra plaire aux amateurs du genre, aux passionnées d'Histoire Antique ou ceux qui voudraient en savoir plus sur cette civilisation méconnue.

lundi 10 janvier 2011

L'épouvanteur (T.1) L'apprenti épouvanteur - Joseph Delaney.


"L'Epouvanteur a eu de nombreux apprentis, me dit maman. Mais peu ont achevé leur formation. Et ceux qui y sont parvenus sont loin d'être à la hauteur. Ils sont fragiles, veules ou lâches. Ils se font payer fort cher de bien maigres services. Il ne reste que toi, mon fils. Tu es notre dernière chance, notre dernier espoir. Il faut que quelqu'un le fasse. Il faut que quelqu'un se dresse contre les forces obscures. Tu es le seul qui en soit capable."

Thomas Ward, le septième fils d'un septième fils, devient l'apprenti de l'Epouvanteur du comté. Son maître est très exigeant. Thomas doit apprendre à tenir les spectres à distance, à entraver les gobelins, à empêcher les sorcières de nuire... Cependant, il libère involontairement Mère Malkin, la sorcière la plus maléfique qui soit, et l'horreur commence.



Avec sa jolie couverture originale, à la façon d’un vieux livre en cuivre abîmé, et l’ambiance promise par ce roman, l’histoire avait tout pour me plaire… L’histoire de Joseph Delaney sent bon le récit fantastique et horrifique, en s’adressant aussi bien aux jeunes lecteurs qu’aux plus vieux avec un récit qui sent bon le fantastique d’horreur. C’est un livre parfait pour la période automne/Halloween, bien qu’il se consomme à toute saison !



Thomas J. Ward est le septième fils d’un septième fils qui a grandi toute sa vie dans la ferme familiale. Cette simple particularité fait pourtant de lui quelqu’un d’exceptionnel. En effet, les septièmes fils d’un septième fils ont le don de voir et entendre des choses dont ne sont pas conscients les autres personnes, comme la présence de l’obscur. Ils ont la capacité de voir les esprits tourmentés et ressentir leur tourment et ils ont souvent la charge qui est celle d’être un épouvanteur. Celui qui traque l’obscur, qui chasse gobelins, sorcières et autres créatures de l’obscur, et de débarrasser leur monde de cette menace. C’est pourquoi, l’année de ses treize ans, un homme étrange vient se présenter à la ferme des Ward, John Grégory, épouvanteur en quête d’un apprenti. Sous la tutelle de cet étrange maître, Tom doit passer un essai d’un mois afin de voir si le travail d’épouvateur est fait pour lui, s’il convient à Grégory et s’il accepte ce lourd fardeau.



Car, en effet, bien que leur travail soit essentiel, de par leur travail dangereux et inquiétant ainsi que la réputation que cela leur donne, les épouvanteurs sont craints, voire même des pestiférés. C’est un travail permanent, difficile, éprouvant et dangereux qui attend Tom, qui apprend alors de son maître tout ce qu’il y a à savoir sur les créatures de l’obscur et comment les vaincre. Et il est bien dur de suivre la cadence, retenir tous les enseignements de son maître et de calmer ses peurs et ses doutes, car c’est de tous ces sentiments négatifs sont les spectres et autres créatures se nourrissent…



Tom J. Ward et l'Epouvanteur, John Grégory (de Di Weird)


Tom suit ses enseignements tant bien que mal et peine à satisfaire un maître qui est peu démonstratif. Tout semble plutôt se passer convenablement, Tom ayant réussi les premières épreuves de son maître… jusqu’au moment où ce dernier doit s’absenter pour affaire. Tom enfreint alors la promesse qu’il lui avait faite : ne jamais faire confiance aux filles portant des souliers crochus. Pourtant, suite à une situation délicate, Alice Dean, une jeune fille aux cheveux noirs et aux souliers pointus lui sauve la mise, en échange de son aide. Celle de donner chaque soir un gâteau à la vieille sorcière, Mère Malkin, que l’Epouvanteur a entravé dans un puits profond depuis des années dans son jardin. Tom hésite car Mère Malkin est une sorcière fort redoutable dont Grégory a formellement interdit à Tom de s’approcher de sa prison, mais il a fait une promesse à Alice… et quel mal un simple gâteau peut-il faire à une vieille femme affaiblie et enfermée depuis des lunes ? Tom s’exécute à contre cœur… mais s’aperçoit bien vite que quelque chose cloche dans ces gâteaux, car la vieille sorcière semble reprendre des forces… et parvient à s’enfuir. Tom doit donc réparer les dégâts avant que Mère Malkin ne sème le chaos, avant le retour de son maître… mais que peut-il faire face à une sorcière dangereuse qui tire sa force dans le sang de ses victimes, lui qui n’est qu’un tout jeune apprenti, ayant à peine débuté son apprentissage…



C'est un roman qui mélange jeunesse et épouvante, un mélange plutôt risqué mais l'auteur s’en est sorti à merveille. Joseph Delaney maîtrise avec brio l’épouvante tout en gardant un ton jeunesse au roman. Il offre un aspect presque gothique, avec un cadre qui se prête à merveille à l’histoire. Les campagnes anglaises sombres, humides et brumeuses. Une société médiévale. L’obscurité menaçante. Des lieux hantés. Des nuits fraîches et angoissante où chaque ombre, chaque bruissement de feuille peut faire frissonner.



J’ai beaucoup aimé l’originalité qui se découle des septièmes fils d’un septième fils, les dons et les particularités qu’ils possèdent, le rôle d'épouvanteur et ce qui en découle. Tom a les capacités de voir ce que d’autres ne peuvent pas voir, de ressentir l’obscur. Grâce à des armes et à un long enseignement, il peut devenir épouvanteur, un rôle essentiel mais souvent ingrat tant ils sont craints et repoussés par la société, malgré ce qu’ils leur apportent. Une triste réalité que Tom va découvrir au long du roman. Lui, si proche de sa famille, se rend compte que cette dernière, malgré tout son attachement pour Tom, craint pour lui, pour ce qu’il est, et ce qui est susceptible de le suivre…



Tom et Alice, de Svanhilde (DeviantART)


Heureusement, Tom a des alliés. Tout d’abord, son maître, enveloppé de mystères qui ne demandent qu’à être dévoilés le long de la série. S’il semble difficile à plaire et qu’il est parfois dur, c’est un allié solide pour Tom et, qui sait, peut-être ce lien maître-apprenti pourra-t-il se transformer en amitié et va se solidifier au fil des tomes. C’est une figure efficace de mentor fort et sage, sévère, mystérieux, érudit que j'aime beaucoup. Ensuite, la mère de Tom, qui a elle-aussi sa part de mystère. On devine qu’elle est plus que ce qu’elle semble être. Peut-être n’est-elle pas humaine. On sait qu’elle aime son fils, Tom est celui qui lui ressemble le plus, et elle l’a mise au monde dans un but très spécial. Il n’a pas été conçu au hasard et on sent bien qu’elle a de grands projets pour lui, qu’elle s’attend à ce qu’il ait une vie longue, difficile mais exceptionnelle. N’oublions pas non plus Alice qui, malgré son rôle flou et voire plutôt gris dans l’intrigue, est une petite fort intrigante qui a beaucoup de potentiel. On sent que sa voie n’est pas tout à fait tracée et que son chemin est voué à recroiser celui de Tom et que, déjà, un lien pas comme les autres se forme entre eux, malgré la méfiance de Grégory face à Alice.



Quand à Tom, s’il ne m’a pas laissé une forte impression comparé aux autres personnages, c’est un protagoniste plaisant à suivre et auquel il est facile de s’identifier. Il doute, prend peur, hésite mais il a un sens du devoir assez précoce, il sait braver ses peurs et faire preuve de courage et de loyauté. Il fait des erreurs, mais essaye de les réparer. Ce garçon a du potentiel et je serais curieuse de voir son évolution et comment le personnage va s’approfondir.



Fantômes, sorcières, gobelins, l’univers de Joseph Delaney se dévoile encore timidement dans ce premier volume mais on apprend aux côtés de Tom et on boit les enseignements de l’Épouvanteur. On découvre donc en douceur mais j’ai quand même été charmée dès le début : l’ambiance tient plus de la terreur que du féerique, mettant en scène beaucoup de passages sombres.


Autre chose que j'aime beaucoup : ce roman a beau reprendre le même schéma que la plupart des romans jeunesses (un personnage avec des pouvoirs qui suit un parcours initiatique, étudie à l'école spécialisée ou avec un mentor, qui était discret au début mais devient plus affirmé et téméraire), je trouve qu'il diffère des autres livres jeunesse fantasy, il est original par l'histoire. C'est un univers sombre, effrayant, inquiétant avec une atmosphère oppressante, on reste sur le qui-vive, persuadé que quelque chose va tomber sur le personnage a tout moment. L'écriture est fluide, rythmée, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer tant le récit regorge de rebondissements !



Je suis très encouragée à lire la suite car la magie a bel et bien opéré sur moi, séduite par cette ambiance halloweenesque, à la fois jeunesse et sinistre.



- Nous sommes l'un et l'autre le septième fils d'un septième fils, et nous avons le don de voir ce que les autres ne voient pas. Ce don est parfois une malédiction. Si nous avons peur, certains êtres se nourriront de cette peur ; notre peur les rend plus forts. Le seul moyen de leur tenir tête, c'est de te concentrer sur ce que tu vois et de cesser de penser à toi. C'est toujours efficace.

2. En chemin.

mardi 4 janvier 2011

Percy Jackson (T.2) La mer des monstres - Rick Riordan.

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Du même auteur :


- Le fils de Sobek. (à venir)
Percy Jackson (T.5) Le dernier Olympien.
- Les chroniques de Kane (T.1) La pyramide rouge. (à venir)








Quatrième de couverture :

Être le fils de Poséidon, un honneur ou une cruelle plaisanterie ? Lorsqu'une simple partie de foot se change en bataille contre un gang de cannibales géants, Percy le demi-dieu a un terrible pressentiment... Comme le lui annonçaient ses étranges cauchemars, les frontières magiques qui protègent la Colonie des Sang-Mêlé sont empoisonnées. Pour sauver leur domaine, Percy et ses amis devront parcourir la mer des Monstres, qui porte bien son nom.


Mon avis :

Sitôt après avoir lu le tome 1, je me suis jetée sur le tome 2, impatiente de lire la suite des aventures de Percy Jackson après un tome 1 que j'avais adoré dans l'ensemble. Et même si j'ai trouvé ce tome plutôt court comparé au premier, je me suis régalée tout au long de ma lecture, même si le premier tome reste mon préféré, j'ai quand même aimé ce second tome et ai hâte de commencer le tome 3.

Après quelques mois passés à la colonie des sang-mêlés, nous retrouvons Percy Jackson, âgé de 13 ans soit un an après le tome un, qui est retourné vivre chez sa mère et a enfin pu passer une année scolaire, dans une école normale, sans ennuis... sans ennuis, vraiment ? Voilà que durant le dernier jour d'école, les dits-ennuis frappent à la porte : des géants cannibales s’incrustent dans la salle de gymnastique. Heureusement qu'Annabeth a débarqué pour l'aider. Mais maintenant, il doit partir avec elle pour rejoindre en catastrophe la colonie qui est dans la misère : l'arbre de Thalia qui protégeait la colonie a été empoisonné, et la colonie croule sous les attaques. On croit Chiron, un des dirigeants de la colonie, coupable de cet empoisonnement criminel et il est renvoyé. Un affreux des Enfers, Tantale, prend sa place et n'a pas pris Percy en sympathie, ni Tyson d'ailleurs, ami de Percy, cyclope faible mais loyal... [ et demi-frère de Percy ! ] Pour tenter de sauver la colonie, il a été décidé qu'une quête pour un sang-mêlé serait organisée pour retrouver la Toison d'Or, ses vertus pouvant guérir l'arbre de Thalia, et c'est Clarisse Le Rou, fille d'Arès, qui a été chargée de cette quête. Percy et Annabeth protestent : grâce à des rêves, Grover est parvenu à communiquer avec Percy et il est prisonnier d'un cyclope détenant la dite Toison, qui le prend pour sa fiancée (il faut dire que ce n'était pas très malin de se cacher sous des robes de mariées lorsqu'on est capturé par un cyclope...), sur la même île où se trouve la Toison, et c'est donc naturel que Percy et Annabeth veulent sauver Grover. Faisant fi du règlement et grâce à un coup de pouce d'Hermès, les deux adolescents filent secourir le satyre et pour cela, il faudra traverser vents et marées, surtout marées, en particulier la Mer des Monstres : Circée, sirènes, cyclopes, centaures, anciens amis et ennemis sont au rendez-vous...

J'ai bien aimé ce tome, même si j'ai eu une légère déception et que ma préférence reste au premier (on découvre tout et j'ai trouvé la quête plus captivante et intéressante, ici Percy s'est bien familiarisé avec sa condition de sang-mêlé et fils de Poséidon), on a pas le temps de s'ennuyer, le livre démarre au quart de tour et sans temps mort, les héros ont aventures sur aventures, dangereuses, périlleuse et ne doivent leur salut qu'à leurs amis et leurs dons, et justement, nous avons plus de démonstrations des petits talents de Percy légués par Poséidon, et il travaille en équipe avec Annabeth. Et si Grover est moins présent, Tyson le remplace dans leur trio, même si je préfère encore Grover et que Tyson me paraît très gamin et assez idiot, c'est quelqu'un de loyal et aimable, à travers ce personnage, l'auteur fait passer un message de tolérance sur la différence des autres. Annabeth reste fidèle à elle-même mais on apprend quelques-unes de ses faiblesses, ses rêves et donc, on en apprend plus sur Luke et Thalia, l'aventure qu'ils ont eu à trois avant Percy, quand elle n'avait que sept ans. On revoit Luke aussi, qui [ a sombré dans le côté obscur de la Force à cause de son père (excusez le jeu de mot, difficile de ne pas penser à Star Wars où se trouve un Luke ayant des problèmes avec son père et qui a failli sombrer dans le côté obscur, à croire que tous les Luke ont ce genre de problème xD) ] et justement, à propos de son père, nous avons l'occasion de rencontrer le dieu Hermès, et je l'aime déjà. On voit peu de Dieux ou Déesses dans ce tome, Arès et Poséidon ne sont que mentionnés, mais on voit Hermès et je trouve son personnage bien sympathique, j'espère le revoir plus dans les tomes suivants.

Que dire de plus ? J'ai trouvé l'histoire bien menée, on découvre de nouveaux personnages, de nouvelles créatures mythologiques, de nouveaux éléments (Thalia, la fameuse prophétie pouvant concerner Percy, le mot de Poséidon à son fils qui laisse une part de mystères et d'interrogations...), l'humour est toujours présent, le côté mythologique et certains personnages (comme Clarisse) sont mieux et plus travaillés, et même si ce tome reprend un peu le même schéma que le premier tome et que j'ai été moins captivée que pour le premier tome, j'ai quand même bien aimé ma lecture, surtout que l'histoire finit en véritable cliffhanger ! Certes, certaines choses ont été prévisibles, le happy-end aussi, disons que je m'attendais à être plus surprise, qu'il y ait plus de changement, enfin je ne vais pas le nier : j'ai passé un agréable moment avec cette lecture et je dis : Sus au tome 3 !!


Extrait :

- Les humains ne vivent pas au même niveau d'existence que les immortels. Nos armes ne peuvent pas les blesser. Mais toi, Percy, tu es moitié dieu, moitié humain. Tu vis dans les deux mondes. Les deux peuvent te nuire et toi, tu peux affecter les deux. C'est cela qui rend les héros si spéciaux. Vous portez les rêves de l'humanité dans le royaume de l'éternel. Les monstres ne meurent jamais. Ils renaissent du chaos et de la barbarie qui couvent sous toute civilisation., cela même dont se nourrit Cronos. Il faut les terrasser encore et encore, les repousser constamment. Les héros incarnent cette lutte. Vous livrez les combats que l'humanité doit gagner, à chaque génération, pour demeurer humaine. [...]

18. L'invasion des poneys fêtards.

Wiggins et le perroquet muet - Béatrice Nicodème.

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/WigginsetlePerroquetMuet.jpg


Article connexe :

- Wiggins et la ligne chocolat.
- Wiggins et Sherlock contre Napoléon.


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Quatrième de couverture :

Violet Juniper, une danseuse de cabaret bien connue à Londres, a été étranglée ! Sherlock Holmes, qui a remarqué sur le lieu du crime des petites traces circulaires, ainsi qu’une forte odeur de poisson, charge le jeune Wiggins de l’enquête. Les choses se compliquent lorsque l’apprenti détective apprend que peu de temps avant sa mort, la jeune femme avait reçu en cadeau un perroquet empaillé, et que l’animal a été dérobé …

Mon avis :

J'avais envie de relire un peu quelque chose en rapport avec Sherlock Holmes, et n'ayant pas de pastiches chez moi, je me suis jeté sur le seul choix possible, ce petit livre des aventures de Wiggins, envoyé il y a quelques mois par Cécile (merci encore, la demoiselle !), et comme j'avais une heure devant moi, j'en ai profité.

Je déplore que les livres soient courts, car si ce livre avait été un peu plus long (enfin 'long', de façon raisonnable quoi), ça aurait été mieux et on aurait passé plus de temps avec Wiggins à enquêter (enquêter, je dis, moi qui ne fait que lire et attendre la solution comme tout le monde), comme c'est de la littérature jeunesse, l'enquête n'est pas difficile (pour les vieilles comme moi lisant encore de la littérature jeunesse), mais l'auteur parvient à maintenir le suspence, c'était bien trouvé, c'était original et le dénouement est bien mené, pas un seul moment d'ennui, on a un bon mystère même si j'ai été un peu ennuyée d'attendre les confirmations : je m'explique, Wiggins s'en sort plutôt bien, il déduit, il cherche et trouve, il enquête, mais si ce qu'il a trouvé et déduit est-il exact ? Pour le savoir, on doit attendre la fin du livre lorsque Wiggins raconte tout à Holmes pour enfin savoir si Wiggins a eu bon ou pas. Mais c'est tout ce que je peux reprocher et encore, 'reproche' est un mot fort pour ce cas-là, après tout, j'ai passé un bon moment de lecture avec Wiggins que je commençe à aimer de plus en plus, il est attachant, loyal, il se débrouille bien, même si je m'entête toujours à m'imaginer qu'il a entre 10-12 ans dans ce livre alors qu'il en a quinze ! C'est peut-être à cause de la narration que je le crois gamin (ou les livres de Doyle ? Je n'arrive plus à me souvenir de l'âge de Wiggins dans les romans/nouvelles de Doyle). Sinon, j'ai aimé ses reflexions sur Mrs Hudson, Holmes... et aussi ravie de voir Watson bien-sûr, même mentionné.

L'auteur respecte bien le canon holmesien, elle décrit bien l'Angleterre et Londres de la fin XIXe siècle tout en passionnant son lecteur, tout ce qu'elle dit sur ce contexte est précis et intéressant. Enfin, en bref, je dirais avoir passé un bon moment de lecture, quoique court :)

Extrait :

Vendeur de journaux, c'est mon métier. Enfin, ça l'était jusqu'à ce que je décide de devenir détective. Ce n'est pas de tout repos, parce qu'il faut en vendre le plus possible si on veut gagner un peu d'argent. De temps en temps, je m'amuse à crier des nouvelles sensationnelles pour attirer des clients - des nouvelles inventées, bien sûr. Ensuite, il n'y a plus qu'à détaler avant qu'ils s'aperçoivent qu'ils se sont fait rouler !
2.

dimanche 2 janvier 2011

Card Captor Sakura (T.1) - CLAMP.

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/CardCaptorSakuraT1.jpg'The secrets of the clow were all a mystery
But when this mighty book was opened,
The powers were set free.'

- Card Captor Theme -


Quatrième de couverture :

Une petite fille de dix ans, Sakura Kinomoto, découvre un jour un livre étrange dans la bibliothèque de son père. C'est un livre magique et, en l'ouvrant, elle laisse échapper les cartes de tarot qu'il contenait. Kero, l'animal qui avait la garde du livre, est furieux : en effet, sa distraction et la curiosité de Sakura ont créé une espèce de catastrophe : chaque carte est animée d'un esprit pouvant provoquer des événements incontrôlables. Kero demande alors à Sakura de l'aider à récupérer les cartes et notre petit enfant devient alors une card captor pourvue d'une baguette magique. Cette nouvelle fonction doit être conciliée avec les charges habituelles des petites filles de son âge : vivre avec sa famille, ses amis, aller à l'école, sans parler des aventures sentimentales.


Mon avis : 

J'ai découvert Card Captor Sakura pour la première fois grâce à l'anime quand c'était diffusé à la télévision et que les prénoms des personnages avaient leur version française (si je me souviens bien, c'était Lionel pour Syaoran/Shaolan, Tiffany pour Tomoyo, Thomas pour Tôya, Matthieu pour Yukito... et je crois qu'il y avait un Pierre, la bestiole jaune peut-être ?), un anime que j'avais adoré regarder, même si ce n'était pas toujours dans l'ordre, et c'était toujours un plaisir que d'écouter la chanson du premier opening (Le Nanananana, aka No Nagging Anymore de Froggy Mix)


N'ayant plus trop de souvenir de l'histoire, je profite du fait que je fasse partie du Clamp's Challenge pour (re)découvrir ce manga, et peut-être de me remémorer quelques moments de l'anime que je peux retrouver dans le manga. C'est l'histoire de Sakura Kinomoto, 10 ans, fille vive, aimable, sportive, orpheline par sa mère, qui vit avec son père et son grand-frère. Un jour, en voulant nettoyer la bibliothèque de son père, elle ouvre un livre nommé Le Livre de Clow et en l'ouvrant, plusieurs cartes s'échappent de ce livre et le gardien de ces cartes, une drôle de petite créature nommée Kerobero, sort de son sommeil. Celui-ci lui apprend qu'elle devait posséder quelques pouvoirs puisqu'elle a pu ouvrir le livre, mais voilà, ces cartes se baladant dans la nature, c'est mauvais, elles risquent de causer des dégâts, et c'est donc à Sakura de récupérer toutes ces cartes, c'est ainsi qu'elle est devenue Chasseuse de Cartes.


Comme pour l'anime, Sakura est toujours aussi attachante, tout comme la petite peluche Kero-chan, Tôya (le frère de Sakura) me fait toujours autant délirer, et Yukito me fait toujours craquer. Bon, il est vrai que vu les costumes de Sakura et tout et tout, on voit très bien que c'est un manga pour filles, mais pour une fois cela ne me gêne pas, je suis habituée avec l'anime, et donc retrouver l'histoire en manga m'a fait du bien, c'est frais, intéressant, on devine bien qu'on découvrira plus par la suite, avec de nouveaux personnages, certains qui vont prendre leur importance au fil des tomes. C'est une histoire de magie divertissante, clairement pour la jeunesse mais même à pratiquement 20 ans, ce genre d'histoire continue à me plaire, l'héroïne est touchante, les personnages attachants, l'idée intéressante, de beaux dessins (peut-être pas du même style que xxxHolic, mais les dessins restent jolis et beaux à voir), ça se lit bien et facilement, c'est cinq aventures intéressantes bien qu'un peu simplistes et répétitives mais ça fonctionne et le lecteur reste captivé. Je suis ravie de constater que l'humour est bien présent, ainsi que l'amitié et la confiance entre personnages (mais je ne me doute pas que la romance finira bien par arriver !) Franchement, ce manga est un classique :) C'est donc avec plaisir que j'ai découvert la version manga, après avoir oublié beaucoup de l'anime, c'était un univers qui m'avait manqué et que j'ai aimé redécouvrir, retrouver, et c'est donc sans surprise que je continuerai sans doute la suite dès que j'aurais terminé ma lecture de Tsubasa.


- Générique de l'anime Sakura, chasseuse de cartes, dans
sa version française, qui a bercé les enfants des 90's -