mercredi 30 juin 2010

Claudine - Riyoko Ikeda.

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"Dis Maman, pourquoi je suis pas un garçon ?"
- Sans contrefaçon, Mylène Farmer -
Articles connexes :
- Très cher frère.
- La fenêtre d'Orphée.
- La rose de Versailles.


Quelque(s) lien(s) utile(s) :
- Lecture en ligne.


Résumé (de MangaFox) :

Claudine is a woman convinced since she was young that she was born into the wrong gender. She struggles through life, being the first child after three older brothers to take after their father. She wants only to be able to find true love, and her attempts continue to end in tragedy as she is unable to be accepted as a man by her peers.

Mon avis :
Ce n'est que mon troisième manga de Riyoko Ikeda que je lis, pourtant j'affirme aimer beaucoup le style de l'auteur, tant au niveau des histoires que des dessins, et pourtant, elle fait toujours dans le spécial.

Alors, Claudine est une jeune femme, née dans la France du XIXe siècle. Garçon manquée, elle est emmenée chez un psychologue par sa mère, car Claudine est persuadée d'être un homme né dans un corps de femme par erreur. Ce docteur accepte donc de l'avoir comme patiente mais aussi comme amie, et nous narre sa vie. La vie d'une femme qui s'habille et agit comme un homme, mais qui tombe amoureuse de femmes, un amour profond, jamais partagé ou alors séparé par le destin. Cette jeune femme qui aura aimé trois fois. Des amours qui auront mal fini, brisant peu à peu son coeur meurtri. Parce qu'elle a un corps de femme dans un esprit d'homme, et que l'on accepte pas les relations homosexuelles, parce que les femmes ne verront en Claudine que son corps de femme, seule chose qui empêche Claudine d'être un homme parfait...

Comme dans les mangas d'elle que j'ai lu, nous avons un personnage torturé, des amours homosexuels, souvent entre femmes, bien que ce ne soit pas explicite, juste un ou deux baisers, voire juste des sentiments inavoués. J'ai lu ce manga en ligne sur Internet, en anglais. C'est une histoire en 112 pages, en gros, un seul pavé. Une histoire unique, donc tout n'est pas exploité, c'est trop court, des événements se produisent un peu trop rapidement. A mon avis, cela aurait valu une histoire en plusieurs tomes, histoire d'en savoir plus sur Claudine et son passé, ses sentiments, les personnages secondaires, en savoir plus sur cet univers spécial avec ses personnages tourmentés. Mais malgrè ça, l'histoire en elle-même est plutôt sympa à lire, on s'attache à Claudine, c'est un personnage intéressant à exploiter, cette femme étrange qui se prend pour un homme, mais qu'à cause de cela, elle ne pourra vivre heureuse et pleinement sa vie qui finira tragiquement. Elle a aimé si profondément qu'à chaque échec, elle est blessée de n'être acceptée comme elle est. Si son entourage est tolérant face à ses manies et habits masculins, lorsqu'elle se met à aimer des femmes, c'est une autre histoire. Ce qu'on voit en elle, c'est sa forme féminine, cachée dans des habits d'homme. Et c'est si triste de voir que la seule femme qui l'aime et l'accepte comme elle est la voit sombrer en silence, sans pouvoir l'aider, sans pouvoir lui avouer ses sentiments...

Bien-sûr, il ne faut pas être dégoûté de ce genre et du yuri (relation homosexuelle entre femmes) pour appréçier ce manga. En quelques mots brefs : un manga divertissant, tragique qui aurait peut-être mérité plus de développement.

Sacrées sorcières - Roald Dahl.

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Du même auteur :



Emprunt médiathèque.




Quatrième de couverture :

Ce livre n'est pas un conte de fées, mais une histoire de vraies sorcières. Vous n'y verrez ni stupides chapeaux noirs, ni manche à balai. La vérité est bien plus épouvantable. Les vraies sorcières sont habillées de façon ordinaire, vivent dans des maisons ordinaires et ressemblent et n'importe qui. Si on ajoute qu'une sorcière passe son temps à dresser les plans les plus démoniaques pour attirer les enfants dans ses filets, vous comprendrez pourquoi ce livre vous est indispensable !

Mon avis :

J'avais envie de lire quelques œuvres de Roald Dahl, m'étant rendue compte à quel point je n'avais presque rien lu de lui, il me fallait donc rectifier cela. J'ai donc emprunté deux livres de l'auteur, celui-ci et un autre, tous deux livres pour la jeunesse.

Le narrateur de cette histoire est un petit garçon en vacances avec ses parents en Norvège, là où vit sa grand-mère maternelle. Elle lui raconte de drôles d'histoires à propos d'une vérité terrifiante : Les sorcières existent ! Et elles n'ont rien à voir avec celles des livres d'histoires avec leur chat noir, leur chapeau pointu, leur balai volant, leur nez crochu et leur peau verte. Non... celles-ci sont comme vous et moi, elles peuvent être n'importe qui. Quelques indices : elles portent des gants et une perruque ! Même en été ! Et elles sont impitoyables avec les enfants qu'elles s'amusent à torturer, métamorphoser, à faire disparaître... et si... et si le narrateur rencontrait une ou plusieurs sorcières ? Ou même... la Grandissime Sorcière ?

Cette fois-ci, je me suis détachée des vampires pour lire une histoire de sorcières pas comme les autres. D'autant plus que j'avais vu le film, une nuit d'Halloween, un film très sympa bien que les sorcières m'avaient flanquées une de ces frousses ! Mais dans le livre, elles prêtent plus à pleurer... de rire ! Elles sont effrayantes pour les enfants de ce livre, et la grand-mère encourage le garçon à se méfier d'elle et quelle sorte de vilains tours elles jouent aux enfants qu'elles détestent. Ici, fini les sorcières à la peau verte, avec les pustules, le nez crochu, le chapeau noir, la baguette magique et les balais volants, pas de sorciers comme dans Harry Potter, dans ce livre, les sorcières ne sont que des femmes, comme les vampires et loup-garous ne peuvent être que des hommes. Et ces sorcières ont une bave bleue, pas d'orteil, des griffes à la place des ongles, pas de cheveux donc la perruque est obligatoire, leur visage est horrible alors elles portent des masques. On apprécie l'originalité de l'auteur qui nous enchante avec action et humour.

Il écrit vraiment d'une belle façon pour son lecteur, pour l'enfant qui lit, il peut rire des sorcières comme en avoir peur, mais comme c'est du Roald Dahl, c'est toujours bon. Une belle aventure, avec les jolies illustrations de Quentin Blake, les prestations du narrateur en tant que souris, le personnage de la grand-mère, les mésaventures avec ces sorcières anglaises bien décidées à supprimer chaque enfant du pays, la "reine" des sorcières, la Grandissime Sorcière avec son drôle d'accent... que du bon ! Disponible à la lecture pour petits et grands, la magie de Dahl peut toucher chacun !

Extrait :

Dans les contes de fées, les sorcières portent toujours de ridicules chapeaux et des manteaux noirs, et volent à califourchon sur des balais.
Mais ce livre n'est pas un conte de fées.
Nous allons parler de
vraies sorcières, qui vivent encore de nos jours. Ouvrez grand vos oreilles, et n'oubliez jamais ce qui va suivre. C'est d'une importance capitale. Voici ce que vous devez savoir sur les vraies sorcières :
Les vraies sorcières s'habillent normalement et ressemblent à la plupart des femmes. Elles vivent dans des maisons, qui n'ont rien d'extraordinaire, et elles exercent des métiers tout à fait courants.
Voilà pourquoi elles sont si difficiles à repérer !

Chapitre 1. Les vraies sorcières.

Anita Blake (T.1) Plaisirs coupables - Laurell K. Hamilton.

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L'auteur :
 
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Laurell Kaye Hamilton, née en 1963, est une auteur américaine de romans d'horreur et de fantasy, on lui connaît la saga Anita Blake et Merry Gentry. Elle a aussi participé à la novélisation de quelques films/séries tv comme Star Trek ou Star Wars...

Emprunt médiathèque.



Articles connexes :

- Anita Blake (T.2) Le cadavre rieur.
- Anita Blake (T.3) Le cirque des damnés.
- Anita Blake (T.4) Lunatic Café.

- Anita Blake (T.5) Le squelette sanglant.
 


Quatrième de couverture :  

'Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m'appellent "l'Exécutrice" et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c'était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n'est pas toujours très exaltant et mon patron m'exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s'en servir. Tuer des vampires, c'est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d'enfance. Depuis qu'ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il yen a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang ! '

Mon avis :

J'avais envie d'une lecture simple et pas trop casse-tête pour commençer ce début de vacances (pour moi, en tout cas), alors j'ai pioché le tome 1 de la série Anita Blake à la médiathèque. J'ai eu beaucoup de récitences à commençer ce tome, et donc j'ai lu deux-trois romans avant de me décider à avaler ce tome. Je l'ai terminé en quelques heures, et j'ai déjà le tome 2 qui m'attend sagement (mais il devra attendre deux-trois livres entre deux, hein, je veux faire une tite pause avant de me réattaquer à Anita)

Petit résumé rapide : Anita Blake est une jeune femme tout ce qui a de plus banal avec un boulot pas du tout banal : en effet, elle relève des morts, des zombies sous le compte de son patron qui est un amoureux de l'argent. En guise de hobbie, elle s'attèle parfois à la chasse aux vampires, qu'elle déteste avec passion, malgrè son petit faible pour un maître-vampire, Jean-Claude. Et celui-là utilise d'une ruse sournoise pour inciter Anita à accepter une mission pour leur compte qu'elle avait déjà refusée : mener l'enquête sur un assassin de maîtres-vampires qui sévit sur la ville. Mais là n'est pas le cadet de ses soucis... bien au contraire...

Sinon, que dire de cette lecture ? J'ai tout d'abord remarqué le style très oral, familier, avec le peu de descriptions dans les premiers chapitres (ça s'améliore quand on s'avance dans la lecture, mais ce n'est pas encore assez pour moi apparement !) il y a beaucoup de dialogue et peu de descriptions, dommage. Bon, ça permet quand même d'avancer rapidement dans l'histoire et les chapitres ne sont pas bien longs, malgrè quelques longueurs que j'ai pû remarquer, surtout au niveau de l'intrigue. L'enquête (si je peux parler d'enquête, il y a plus de personnage sà chaque coin de rue et de bagarres et de tueries qu'une enquête, l'héroïne est un aimant à ennuis, beaucoup cherchent à la tuer, plutôt normal vu son statut mais bon, si je dois m'attendre à ce qu'elle se fasse presque tuer à chaque tome, comme pour Sookie de La Communauté du Sud, eh bien bonjour !) Au moins, pas de scène de sexe, Anita ne flirte pas les vampires : elle les hait avec passion, on sent comme une connection qu'elle a avec le maître-vampire Jean-Claude (non mais franchement, Jean-Claude comme nom de vampire o_O A moins que les Américains trouvent un certain charme aux prénoms français ?), elle a un passé avec lui, du moins eu quelques rencontres, elle ne cherche pas à le tuer, il y a eu quelque chose entre eux, et je ne sais quoi, l'auteur ou Anita n'expliquent pas exactement, j'imagine qu'on en saura plus au fil des tomes. Rien que pour Jean-Claude (qui est, soit dit-en passant, l'un des rares personnages à avoir attisé mon intérêt avec Edward), je veux continuer la série !

Bon, sinon c'est de la bit-lit, autant dire que je ne m'attendais pas à quelque chose d'exceptionnel, juste une lecture plutôt divertissante. Je dirais avoir passé un bon moment malgrè quelques défauts par-ci par-là. Comme les longueurs, les répétitions (Comme les "Et merde !" ou "Tu pues la peur !" Hum... pas très poétique...), des phrases inutiles (" 'Blabla ?' Il me posa une question, j'y répondis") quelques trucs surprenants (des rats-garou o_O ? Pourquoi pas des lapins, tant qu'on y est ! et le truc, c'est que j'ai lu une BD de Minus et Cortex une fois avec des lapin-garous xD) et d'autres qui m'ont gênée : d'accord, Anita est croyante, mais elle expose pas mal sa religion, genre prier avant de manger, se balader avec une croix, les répétations de "Mon Dieu, ...", même moi qui suis croyante, ça m'a un peu gênée, enfin, je mets ça sur le compte que je suis comme la plupart des français croyants, je n'expose pas mes croyances, je les laisse au domaine du privé, mais bon, c'est comme ça qu'ils sont en Amérique, on le voit bien assez dans certaines séries, et les crucifix et eau bénite aident contre les vampires...

Bon, pas trop de développement au niveau de l'univers crée par l'auteur, mais peut-être réserve-t-elle plus pour les tomes suivants, car c'est un monde plutôt intéressant, un peu comme dans La communauté du Sud, sans boisson de synthèse pour les vampires, avec une secte pour ceux qui veulent être immortels. Puis, ça se lit vite, on s'ennuie pas vraiment malgrè une intrigue faiblarde. Une héroïne plutôt attachante (quoique...) un peu garçon manqué, qui ne se laisse pas faire et qui a le sens de la répartie (j'ai adoré certaines de ses remarques) et qui a peur et le montre, sans le vouloir. Agréable surprise. Elle a beau tuer des vampires et en voir des vertes et des pas mûres, elle a toujours peur, et ça se comprend, ça renforce un peu notre sympathie pour elle. Bon, elle se jette un peu les fleurs en parlant de sa vertue, son bon coeur qui la perdra à force de vouloir aider les autres qui en profitent... je ne dis pas détester l'héroïne, elle ne me fait ni chaud ni froid, mais peut-être que je m'attacherais à elle dans les tomes suivants ? Car on sait peu de choses sur elle dans ce premier optus, rien de ses sentiments, ses pensées... ou si peu, donc elle est un peu distancée face aux lecteurs.

Sinon, pour conclure, je dirais que c'était un tome plutôt sympa, quoique simpliste (auteur ou traduction ?) avec quelques défauts, répétitions et contradictions farfouillant un peu partout. J'ai aimé sans adhérer.

Extrait :  


Une jeune femme aux cheveux bruns coiffés en vaguelettes à grand renfort de gel distribuait des imprimés sur le seuil. Un guide du service, supposai-je.
- Bienvenue, me dit-elle en souriant. C'est la première fois que vous venez ?
Je lui rendis aimablement son sourire, comme si je ne transportais pas de quoi buter la moitié de sa congrégation.
- J'ai rendez-vous avec Malcolm.
Son sourire s'élargit, creusant une fossette sur le côté de sa bouche. Elle ne devait pas savoir que j'avais tué quelqu'un aujourd'hui. Dans ces cas-là, les gens ne se montrent pas aussi chaleureux.

Chapitre 35.

dimanche 27 juin 2010

Challenge Disney.

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Le blog de Matilda, est une vraie caverne d'Ali Baba, on y trouve plein de choses intéressantes et tentantes, et c'est souvent mon cas ! C'est chez elle que j'ai repéré l'article qui parlait d'un challenge littéraire proposé par Galleane (cliquez sur le pseudo pour en savoir plus et (peut-être) vous inscrire), une idée de défi qui m'a immédiatement séduite, et voici pourquoi :

"Le but du jeu est de lire un maximum de livres qui se rattachent à un film Disney. Le livre peut soit être celui qui à inspiré le dessin animé (je pense notamment aux contes des frère Grimm ou à Lewis Carroll...) ou alors un détournement du conte ou tout autre livre qui évoque le dessin aimé. Pour ceux qui liront un conte original, il serait aussi intéressant de revoir l'oeuvre de Disney qui correspondra et d'en faire un comparatif. Pas de nombre de titre imposé à vous de faire une pré-sélection et de rajouter si vous voulez au fur et à mesure de l'évolution du challenge. Je fixe la date de fin au 30 juin 2011 (soit un an pour lire un maximum de livres)."

Je suis tentée de faire ce défi, même si je pense y réfléchir et rechercher d'abord quelques œuvres avant de me lancer. Comme beaucoup, mon enfance a été bercée par les films Disney et je suis toujours autant attaché à ces films ; ce serait intéressant de relire, voire même découvrir les récits d'origines qui ont inspiré Disney. Le concept ne m'est pas étranger puisque j'ai déjà lu quelques contes de Perrault ou même d'Andersen, dont certains récits sont devenus des dessins-animés Disney. J'ai lu Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, Peter Pan de James Barrie, Basil de Baker Street de Eve Titus... toutes ces histoires qu'on retrouve chez Disney. Pourquoi pas ne pas revoir la version Disney afin de comparer ? J'aime beaucoup le concept !

Je verrais ce que je trouve à la médiathèque de ma ville, mais je retiens déjà quelques titres :

- Pinocchio de Carlo Collodi. (disponible à la médiathèque)
- Les contes des frères Grimm. (dans ma PAL)
- La belle et la bête de Mme Leprince de Beaumont. (Médiathèque ou à la bibliothèque de la fac)
- Notre Dame de Paris de Victor Hugo. (dans ma PAL)
- Le livre de la jungle de Rudyard Kipling. (disponible à la médiathèque)
- Le prince Caspian de CS Lewis. (Médiathèque)
- Alice : de l'autre côté du miroir, de Lewis Carroll. (dans la PAL)
- Contes et légendes des chevaliers de la Table ronde de Chrétien de Troyes (Bibliothèque de la fac).

samedi 26 juin 2010

Tag photo Harry Potter.

Au mois d'Avril, Matilda alias Raison-et-sentiments (tu veux bien que je t'appelle Matilda ?) avait lançé l'idée d'un tag photo Harry Potter qui consistait à ressortir tout ce qu'on possédait sur l'univers Harry Potter (les livres, les VHS/DVD, les figurines, les écharpes, des fanfics, des fanarts, des posters, des magazines, des classeurs, des cartes, des peluches et cetera...), les photographier et les poster sur le blog. J'ai donc été taguée pour refaire ce tag. Ca tombe plutôt bien, je suis une fan d'Harry Potter depuis le début de mon adolescence, c'est une grande histoire d'amour avec ces livres...

Heureusement que j'ai quand même plus que les livres et DVDs, j'aurais fait une piètre fan, surtout après avoir eu une période/obsession sur la série tv Charmed et la chanteuse Mylène Farmer, j'ai aussi eu ma période Harry Potter. On est fan où on ne l'est pas... :)

Bon, commençons :

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- Tout d'abord, les livres, bien-sûr. Du premier au dernier tome, en suivant les trois autres aussi basés sur l'univers Harry Potter. Les quatre premiers ont été un cadeau d'anniversaire de la part de mon paternel vers 1999/2000, et j'ai acheté les trois derniers à leur sortie - le jour même ou quelques jours après - au moment où j'attendais avec impatience sa sortie après un an d'attente. Et dire qu'au début, je n'étais pas emballée par ces livres, mon dieu quelle honte... voyez comme les quatre premiers tomes sont abîmés, tellement que je les ai lu... emmené partout...

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- Sur la photo du haut, de gauche à droite : un cahier/journal qui m'a fait office de journal intime de 2004 à 2007 environ, commençé après la mort de ma grand-mère en 2004 et que j'ai laissé tombé peu après mon arrivée au lycée. Puis un magazine Harry Potter, j'en ai plusieurs mais impossible de les retrouver, et puis celui-ci est mon préféré car il y a plein d'infos et de définitions sur l'univers HP, des illustrations, des photos des acteurs... juste après, un cadre photo avec une carte postale du film 3. Et juste en dessous, un porte-lunette qui me fait office de trousse de bureau.

- Sur la seconde photo, des cartes, rien que des cartes. Celles du haut m'ont été offertes par une voisine, et celles du bas... hum... je crois les avoir eu dans des friandises HP, quand ils en faisaient (ai un vague souvenirs de draguées HP sucrées), des cartes avec une image qui bouge, donc
^.^
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- Sur mon lit, disposée est ma vieille gameboy (aaah, les souvenirs, quand je pense maintenant aux "DSI" ou chaipasquoi, ça c'est has been) avec à côté mes deux jeux Harry Potter à l'école des sorciers et La chambre des secrets. Les jeux suivants ne se faisaient plus sur gameboy, dommage, j'aurais bien voulu essayer Le prisonnier d'Azkaban, mais bon. J'ai adoré ces jeux, tous les bons moments passés à y jouer, à les terminer puis recommençer... J'avais aussi les jeux des trois premiers livres sur ordinateur, que j'ai oublié de prendre en photo... je rectifierais ça bientôt car j'ai adoré jouer à ces jeux, toutes les après-midi passées à y jouer ! Sinon, encore une fois le porte-lunette, qu'on voit un peu mieux que sur l'autre photo.

- Sur cette photo, un retourneur de temps d'Hermione, en plastique, acquis avec un magazine. Un Albus Dumbledore en feuille cartonnée (j'avais aussi Harry, Ron, Hermione et Rogue... portés disparus), et enfin une écharpe Gryffondor que j'ai eu en même temps que le DVD du film 6 quand je l'avais commandé à France Loisirs.
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- Bon alors, désolée si vous devez pencher la tête d'un côté pour voir la photo, je devais vraiment être fatiguée... Sinon, il y a : des magazines où on reçevait des pièces du jeu d'échec du film 1 en plastique (j'ai pas tout pris, juste ce qui m'intéressait ^.^) une petite pancarte en carton qu'on accroche aux portes (je sais plus le nom... sorry) que j'ai fait avec le "magazine" juste à côté. Une pancarte verte avec Norbert le dragon dans une caisse de bois avec inscrit "Ne pas déranger". Et la feuille double cadrillée où l'on devine à l'intérieur des feuilles blanches, contiennent une partie des fanfics HP que j'ai écrit il y a quelques années... je vous ai épargné les nombreux fanarts que j'ai dessiné il y a longtemps (parce que ouais, avant d'écrire, je dessinais, beaucoup) :)- Et puis, bien-sûr, les DVDs des six premiers films. J'avais les deux premiers en casettes, mais je les ai refilés à ma soeur. Vivement le dernier film en deux parties !

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- Vous pouvez voir deux jeux de société HP. J'ai eu du mal à comprendre les règles du tout premier et je n'y ai pas trop joué, faute de compagnon/adversaire. Le second concernait un jeu de questions sur les livres/films, plutôt sympa :)- De gauche à droite, un classeur avec Hermione (et McGonagall) que j'ai trimballé au collège avant de le transformer en classeur pour je mettais les fanfics/fanarts HP que j'ai aimé et imprimé. Ne me demandez pas où tout ça est passé, je ne sais plus xD Puis une petite poupée Hermione qui parle, avec sa malle, il y avait le chapeau mais il est aux abonnés absents. Et enfin une peluche Harry qui trône mon lit en compagnie d'autres peluches.

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- Encore une fois, désolée pour le format de la photo qui vous oblige à tourner la tête pour mieux voir. Il s'agit du château Poudlard en jouet, reçu à Noël il y a... piouuuuf, longtemps ! J'y avais longtemps joué avant qu'il ne soit rangé dans l'armoire-garde-robe que vous voyez un peu juste derrière. Voici donc le château quand il est fermé...
- Et le voici quand on l'ouvre ! J'y ai rajouté le collier qu'il y avait avec, et si vous voyez bien : la figurine de Ron dans la salle de droite, celle de Rogue dans la salle des potions de gauche, deux des trois tables blanches avec le choixpeau et la figurine d'Harry qui tient une lanterne. Le troll dans les toilettes, Hedwige, Hermione un peu plus haut... Il y avait aussi Harry sous sa cape d'invisibilité, mais je l'ai perdu... c'est si petit que ça se perd facilement. J'avais d'autres fèves que je considérais comme étant d'autres profs/personnages de l'univers HP quand je jouais
^.^
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- Et enfin, pour terminer, deux posters HP accrochés sur les murs. Malheureusement, l'effet de lumière gâche les photos :-(
Le premier, je l'ai eu avec le DVD du film 3. Il est recto-verso, sur le côté que vous ne voyez pas est une affiche du jeu-vidéo.
Le second était une image dans un cadre, le cadre a finit par tomber et se casser, alors j'ai accroché l'image et jeté le cadre. Vous pouvez voir à quoi ressemble ma tapisserie en bonus
xD

Surprises !

Chose promise, chose due...
Le 6 Juin,
Dame-Meli avait organisé un petit concours d'anniversaire pour son blog, concours auquel j'avais participé et gagné !
Le 21 donc, une enveloppe m'attendait sagement dans la boîte aux lettres. Une agréable surprise envoyée par la merveilleuse fée des livres, comme l'a nommée
Raison-et-sentiments, un surnom qui lui va bien, je trouve :) Je vous laisse découvrir les cadeaux :


 

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(Désolée pour la qualité de l'image, je ne suis pas une pro en ce qui concerne prendre des photos...
Vous avez même l'occasion de voir ma couverture de lit et un tout p'tit bout de ma tapisserie !)


C'est donc Dame-Meli qui m'a envoyé tout cela. Merci, merci, merci, mille fois merci !! Connaissant mon amour (que dis-je "amour" ? Passion même !) pour l'histoire, elle m'a envoyée Paroles de Poilus. Un beau marque-page dont je me sers déjà, un joli petit carnet, une carte-postale avec un mot, et La nuit des temps de Barjavel qui me faisait envie et dont j'ai entendu beaucoup de bien. J'appréçie énormément les petits mots dans les livres, j'admire beaucoup l'attention, ça donne encore plus de valeur aux livres. Merci à elle pour ces magnifiques cadeaux, je les conserve comme si c'était un trésor inestimable (et c'est le cas ;-) )

Encore merci à la petite fée des livres, Dame Meli :-)

* Le titre 'L'histoire d'une fée, c'est...' est le titre d'une chanson de Mylène Farmer.

jeudi 24 juin 2010

Dracula, mon amour - Syrie James.


Sept longues années se sont écoulées depuis la fin tragique de l'aventure qui nous a opposés au Comte Dracula, moi, Mina Harker, mon mari, Jonathan, et trois de nos amis. 

 Et pourtant... je me souviens de chaque trait de son visage, de chaque muscle de son corps, comme s'il n'avait jamais cessé de m'étreindre. Aujourd'hui, je ne peux plus supporter le poids de la culpabilité et je me dois d'écrire ce qui s'est réellement passé. Loin du monstre qu'il pouvait être parfois, il était aussi un homme magnifique, d'une beauté terrifiante et d'une intelligence remarquable. Je l'ai aimé au premier regard, d'une passion dévorante, charnelle et interdite. Et j'aime à croire que cet amour incendiaire fut partagé.

Voici mon journal intime. Voici la véritable histoire de Dracula.

 


J'avoue que malgré ma méfiance face à des suites ou réécritures de romans cultes, j’étais curieuse de lire ce roman. Après l'immense déception de la pseudo-suite, Dracula l'Immortel, je m'étais dit qu'on ne pouvait pas faire pire.


J'ai été vite prise dans le roman, le style d'écriture est fluide. J’ai aimé cette immersion dans l'Angleterre Victorienne et me plonger dans la tête de Mina. Elle était retranscrite fidèlement…. Au début. Et là, prenez garde mes bons, parce que ça va spoiler !


L'auteure reprend le même schéma que le livre d'origine : Mina Murray décide de passer quelques jours à Whitby avec son amie d'enfance Lucy Westenra, alors que son fiancé est envoyé en Transylvanie dans le cadre du travail. Elle y coule des jours heureux... à partir de là, l'auteure introduit dans son roman l'arrivée d'un gentleman autrichien nommé Mr Wagner, un être magnifique et cultivé pour qui Mina éprouvera malgré elle une attirance immédiate. C'est pourquoi elle s'interdit tout contact avec ce beau gentleman, après tout elle est fiancée à un homme qu'elle aime. Toutefois, malgré toutes ses bonnes résolutions, elle n'arrive pas à résister aux charmes de ce mystérieux inconnu. À ses sentiments interdits se mêle son inquiétude… non seulement elle n'a plus de nouvelles de Jonathan, son fiancé, mais voilà que Lucy, de nouveau atteinte de somnambulisme, devient pâle et souffre d’un mal étrange…



J’ai souvent eu l'impression d'avoir un peu le film de Francis Ford Coppola retranscrit dans le roman, mélangé au roman original, surtout pour la relation Mina/Dracula car on se doute bien de l'identité de M. Wagner qui est bien-sûr le célèbre vampire, j'ai nommé Dracula. Comme dans le film, il se présente à Mina en parfait gentleman, beau, cultivé, mystérieux, qui essaye de la mordre mais renonce, qui l'emmène dans de jolis coins, dans un restaurant, une promenade dans un bateau. Mina est attirée, ne peut s'empêcher de céder, mais elle culpabilise car elle est fiancée, elle aime Jonathan, même Lucy est davantage celle du film que du roman d’origine, à être davantage sensuelle et séductrice qu’innocente et chaste.



Froncement de sourcils. Bon, pourquoi pas ? Si elle se permet d'être séduite par Wagner mais qu'elle aime de tout son cœur Jonathan, qu'elle s'inquiète pour lui, qu'elle se refuse à le tromper, pourquoi pas ? Le vampire est après tout la séduction incarnée, la tentation. Je peux comprendre que ce soit difficile pour Mina de rester indifférente et résister aux charmes du vampire. Même si… rolala qu’il est beau et cultivé, il danse super bien, sait charmer, Mina peut discuter littérature et science avec lui, donc intellectuellement elle est davantage comblée qu’avec Jonathan. Car oui, l’auteure nous présente une Mina qui est insatisfaite sexuellement par Jonathan, qui ne lui offre pas les discussions cultivées qu'elle a avec Wagner….


Progressivement, cette version du personnage de Mina m’a agacé, avec son déchirement entre deux hommes, un dilemme qu’on entend parler tout le long du roman. J’ai été agacée par ses « non ! je résisterais à Wagner, la prochaine fois, je dirais non ! » alors qu’elle finit par succomber à chaque fois, y compris lorsqu’elle apprend qui est exactement son bien-aimé. Quelle tête à claque ! On passe d'une jeune fille libre et intelligente, à une femme soumise et docile, guimauve.



C’était intéressant d’en savoir plus sur son passé, comment elle a connu Jonathan et Lucy, même l’histoire de sa famille était… euh… étrange [spoiler] Mina avec du sang noble et puis du sang de gitans qui lui permet de prédire l’avenir. Okaaaaaaay dubitatif. Ensuite, que la sœur jumelle de l’épouse de Dracula fut enlevée par les tziganes et que la mère de Mina peut descendre de cette famille, ce qui est une preuve pour Dracula que lui et Mina sont faits l’un pour l’autre. Double okaaaaaaaaaaay. [/spoiler]



Concernant les autres personnages, on voit rarement Seward, Arthur, Quincey, présentés comme tout simplement « les hommes », mais j'ai bien aimé Jonathan pour qui j’ai eu pitié et sympathie. Pour moi, il est la victime dans l'histoire [spoiler] le pauvre veut se venger du mal que lui a fait Dracula, et a plein de projet pour lui et sa femme, il la gâte et elle le trompe, en prévoyant de s'enfuir avec Dracula [/spoiler]. Van Helsing est présenté comme quelqu'un qui ne sait pas ce qu'il dit, un idiot, un incompétent, un incapable en ce qui concerne de détruire les vampires, présenté comme le grand méchant, moqué par Dracula. Arrêtez de le dénaturer !!



Concernant Dracula... ouch... arrêtez de vouloir faire de lui un personnage incompris, le faux méchant de l’histoire ! Je suis tombée des nues lorsque l’auteure raconte que Dracula [spoiler] n'est pas Vlad Tepes, comme le disait Van Helsing, en fait c'est son frère tout doux, tout gentil, qui n'a jamais voulu être vampire et qui n'a aspiré qu'à rencontrer quelqu'un comme Mina. Mensonges de Dracula ou pas ? N'empêche, savoir que Dracula... n'est pas Dracula, celui auquel je pensais, je me suis sentie trompée. J’aime aussi à croire qu'il séduit Mina pour son compte et non parce qu'il l'aime, car rien ne prouve que ses sentiments sont sincères, surtout vu la fin du roman. Peut-être qu'il se servait de Mina, rien de plus. [/spoiler] Bref, Dracula en innocent incompris incapable de maîtriser ses pulsions vampiriques, je n’adhère pas. Il était intéressant et mystérieux au début, mais il a perdu toute sa saveur en faisant la cour à Mina.


En conclusion : une déception, malgré une bien jolie plume. Je n’ai pas du tout adhéré au Dracula à la sauce de l’auteure. J’ai eu l’impression de lire une fanfiction, ça tourne en rond avec ce triangle amoureux, et c'est exaspérant ! On parle dans la quatrième de couverture d'un amour incendiaire, hum, pas vu... on parle d'un monstre, hum, pas vu non plus ... j’ai surtout vu Dracula le séducteur cul cul la praline que Dracula le redoutable vampire. Ce roman peut plaire, c’est certain, mais je ne suis pas du tout le bon public pour l’apprécier… 

 
Juste à cet instant, un bruit insolite a ébranlé la fenêtre. Sautant sur ses pieds, Lucy a soulevé le store. En sursautant, j'ai distingué une vaste créature ailée qui, légère sous la lune, virevoltait dans les parages.
- Qu'est-ce que c'est ? ai-je demandé. Un gros oiseau ?
- Une chauve-souris.
J'avais déjà vu de ces bêtes, mais celle-ci était plus grosse et plus noire que la moyenne, et ses ailes étaient proprement immenses. Une ou deux fois, elle s'est approchée tout près de la croisée et - je l'ai peut-être imaginé, cependant - il m'a semblé que ses petits yeux perçants se fixaient sur moi. Puis elle a filé vers l'orient.
L'air rêveur de Lucy s'était évaporé, remplacé par une sorte de volupté que je ne lui connaissais pas. Se rallongeant, elle a laissé échapper un rire bizarre qui m'a ébranlée.
- Lucy ! Pourquoi ris-tu ainsi ?
- Comme si tu ne le savais pas, Mina chérie.
Après un ultime regard sensuel, elle m'a tourné le dos et a aussitôt sombré dans le sommeil.
Le lendemain, tout a basculé.

 
Chapitre 4.

lundi 21 juin 2010

La rose de Versailles - Riyoko Ikeda.

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Article connexe :



Lecture en ligne des premiers chapitres (en anglais) ici.






Quatrième de couverture : 
Au printemps 1770, l’archiduchesse Marie-Antoinette, fille de l’impératrice d’Autriche Marie-Thérèse de la famille des Habsbourg se marie à 14 ans en France avec un Bourbon. Protégée par le capitaine de la garde royale, Oscar François de Jarjayes, qui n’est autre que la fille cadette d’une respectable famille de soldats, Marie-Antoinette se rend un jour à un bal masqué à l’opéra. Elle y rencontre un gentilhomme suédois, Axel de Fersen et en tombe amoureuse. Ils ont tous les trois 18 ans et viennent de faire la rencontre qui va, à jamais, bouleverser le cours de leurs existences.

Mon avis :
J'avais découvert Riyoko Ikeda il y a un an, avec son manga Très cher frère, enfin sorti en France. Un manga pour lequel j'avais eu un gros coup de coeur. J'avais souvent entendu parler d'un autre manga de l'auteur tout aussi bien et bien plus célèbre : La Rose de Versailles, alias Lady Oscar. J'ai pu lire quelques chapitres et visionner quelques épisodes de l'anime, même si je sais en gros l'histoire, mais j'espère toujours me procurer ce manga rare et plutôt cher.

Tout commençe avec le général de Jarjayes qui ne vit que dans l'espoir de que voir naître au sein de sa famille un héritier mâle, pour que celui-ci puisse endosser le rôle que portait chaque homme de la famille : faire parti de la garde royale et la commander. Malheureusement, c'est six filles qui peuplent sa famille. Desespéré, il décide de former sa plus jeune fille comme un garçon en l'initiant aux arts de l'escrime, de l'équitation, en l'habillant comme un homme, pour le plus grand désespoir de la nourrice. Oscar est né(e). Et lorsqu'il est décidé, pour sceller l'union nouvelle de la France et de l'Autriche en mariant l'archiduchesse Marie-Antoinette au dauphin de France, Louis Auguste, d'amener la jeune future dauphine de France dans le royaume des Bourbon, Oscar est assignée pour faire partie de la garde royale. C'est une jeune fille insouciante et pleine de vie qui entre dans le château de Versailles, découvrant la vie de la cours, négligeant ses devoirs de future reine de France. Elle est adulée pourtant, et ne manque pas de charmer la cours et le peuple. Mais elle finit par manquer à ses devoirs, préférant s'amuser, fréquenter des bals. Et, peu à peu, l'ombre de la Révolution commençe à grandir et à grandir, à s'étendre lentement mais sûrement sur le Royaume de France...

Pour le gros que j'ai lu de ce manga, j'ai été emportée par cet univers. J'ai pourtant eu bien du mal à y entrer et je me demandais que diable les autres pouvaient trouver de formidable dans ce manga. Après un petit hiatus dans ma lecture, je l'ai reprise... et engloutis tout le reste. Le style de dessin de l'auteur, quoiqu'un peu vieillot (le style que l'on retrouve dans les mangas des années 70/80), me charme et ne me pose pas de problème, je retrouve même dans les personnages des caractéristiques et ressemblances d'autres personnages du manga Très cher frère. Pour l'histoire... elle se situe bien évidemment au XVIIIe siècle, une des périodes que j'affectionne (en même temps, quelle période de l'Histoire ne me passionne pas, me demandez-vous xD), les décors sont jolis mais pas trop recherchés, on se centre plus sur les personnages. D'abord Marie-Antoinette (sa venue en France, son arrivée à Versailles, son nouvel environnement à la cours, son mari, la maîtresse du roi Louis XV : Madame du Barry et les conflits qu'elle a avec elle, sa rencontre avec le comte Fersen...) puis on se centre sur Oscar, justement, c'est elle qui m'intéresse. Une fille élevée en garçon, une femme dans la garde royale et que ses compétances lui permettent de se prétendre capitaine de la garde royale, chargée de veiller sur Marie-Antoinette. Adulée, admirée par tous. Elle se différencie des autres personnages dans le sens où elle n'est n'y corrompue par les gens de la cours, elle ne désire pas cette vie de rêve qui cache quelque chose de pourri à l'interieur (petit parallèle au Cercle de la Fraternité dans le manga Très cher frère), elle n'est pas influençé par les nobles et cie (comme Marie-Antoinette), elle se montre dure, comme un homme, mais on voit qu'elle est profondément sensible au sort du peuple de France qui vit dans la misère alors que le pays est le plus puissant d'Europe, c'est quelqu'un de concerné, elle a une bonne âme dans le fond, ce n'est pas pour rien que son serviteur et ami d'enfance, André, l'admire et l'aime de loin. On ne peut que s'attacher à elle.

Bon, je me doute que historiquement parlant, tout n'est pas correct (rien que pour La Du Barry, heureusement qu'ils notent le vrai du faux en fin de page). On nage entre réalité et fiction, certaines réactions de Marie-Antoinette, du comte Mercy, de l'impératrice d'Autriche ou de Louis XVI sont un peu exagéré, mais j'imagine que l'auteur voulait mettre quelques élèments comiques dans cet univers froid et impitoyable qu'est la cours à Versailles, un univers dont certains personnages iraient jusqu'au meurtre pour en faire parti, dans un univers qui sera bientôt déchiré par la Révolution. C'est une époque violente, tout en couleur. J'ai vu l'évolution en bien ou en mal de certains personnages, voir leur destin virer au tragique, surtout quand on connaît les destins de personnages historiques comme Louis XVI, Marie-Antoinette, le comte Axel de Fersen...

En bref, un très beau manga, tragique, sensible, fascinant, émouvant, avec des personnages complexes mais attachants, et une aventure qui se déroule au coeur de l'Histoire, à la période la plus tragique de France. C'est réaliste, original, humain. Du sang et des larmes. Maintenant, j'aimerais beaucoup trouver la préquelle : Versailles no Bara, et la suite : La Gloire de Napoléon, mais j'ai moins d'espoir. Les mangas de Riyoko Ikeda ont la fâcheuse manie de se faire rares ou difficiles d'accès.

samedi 19 juin 2010

Son dernier coup d'archet - sir Arthur Conan Doyle.

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Articles connexes :








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Quatrième de couverture : 
 
Chacun sait que lorsque Sir Arthur Conan Doyle voulut faire mourir son héros, le désarroi et la colère de ses admirateurs furent tels qu'il dut s'arranger pour le ressusciter... Qu'on se rassure : le dernier coup d'archet que donne ici le plus célèbre violoniste de la littérature policière - également opiomane, botaniste, criminologue... - le laisse en parfaite condition pour de nouvelles enquêtes.

Dans les huit nouvelles de ce volume, son extraordinaire aptitude à la décision imprévisible et raisonnée lui permet de faire la lumière - entre autres - sur les menées d'un dictateur sud-américains en fuite ou les agissements de la mafia napolitaine à New York, aussi bien que de donner un sérieux coup de main, à la veille de la Première Guerre mondiale, au contre-espionnage britannique.

Comme il se doit, la brume londonienne enveloppe ces affaires ténébreuses, contées par l'indispensable Dr Watson avec l'art de la mise en scène et le sens du suspense qui ont fait du Signe des Quatre ou du Chien des Baskerville des classiques de la littérature mondiale.




Mon avis :

Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas parlé de Sherlock Holmes dans ce blog, maintenant c'est chose faite.

Ces nouvelles doivent faire partie des dernières publiées par Doyle, car on apprend dans la dernière nouvelle que Holmes se retire de sa carrière de détective, et d'ailleurs, ce récit se situe la veille de la première guerre mondiale, autant dire qu'on est loin des premières aventures du détective, ils ont vieillis et prennent leur "retraite". Non pas que cela gâche les nouvelles, j'aime toujours autant retrouver Sherlock Holmes et le docteur Watson dans de nouvelles aventures, de nouvelles enquêtes tout aussi bien les unes que les autres. Ce n'est pas la même atmosphère qu'un roman holmesien, mais qu'importe, quel agréable moment de lecture !


Nous commençons avec L'aventure de Wisteria Lodge où Sherlock Holmes reçoit la visite d'un gentleman assez perturbé, John Scott Eccles, qui souhaite lui parler de quelque chose de "grotesque". Pas plus tard après son arrivée chez le détective que les inspecteurs Baynes et Gregson débarquent, souhaitant la déposition de Eccles au sujet d'un meurtre datant de la nuit dernière. En effet, une note trouvée dans la poche de la personne assassinée annonçait la venue d'Eccles dans le foyer de la victime la nuit dernière. Il est vrai qu'Eccles a passé la nuit chez la victime à Wisteria Lodge, mais à son réveil, il s'était retrouvé seul dans la maison. Le propriétaire et ses domestiques, partis... Dans La boîte en carton, Miss Susan Cushing est troublée après avoir reçu, un jour, une boîte cartonnée contenant deux oreilles humaines. L'inspecteur Lestrade croit à une mauvaise plaisanterie de la part d'étudiants dans la médecine, mais Holmes pense différement. ces oreilles proviennent peut-être d'une personne de l'entourage de Miss Susan. C'est pourquoi Holmes s'en va questionner la soeur de Susan...

Dans L'aventure du cercle rouge, Mrs Warren, une logeuse, consulte Sherlock Holmes car elle doute de celui qu'elle loge : un jeune homme étranger mais parlant anglais qui lui offre le double pour le loyer ; ce mystérieux individu sort souvent, rares sont ceux qui le croisent. Ses requêtes sont envoyées sur papier, il mange peu, et reçoit peu de visiteurs ! Puis, dans Les plans du Bruce-Partington, la monotonie de Londres est chamboulée par la soudaine visite de Mycroft, le frère aîné de Sherlock Holmes, qui vient voir son cadet et Watson au sujet de plans secrets : sept pages sur dix manquent, et elles ont été retrouvées avec un cadavre, celui d'Arthur Cadogan West, un jeune clerg du gouvernement... Dans L'aventure du détective agonisant, nous avons une Mrs Hudson très inquiète au sujet de monsieur Holmes qui n'a rien mangé et bu depuis trois jours, apparement souffrant d'une rare maladie asiatique. Elle fait donc appel au docteur Watson, choqué de n'avoir rien sû de la grave maladie dont est victime son ami. Celui-ci a un drôle de comportement, il refuse que Watson ne l'approche, et lui fait de drôles de demandes...

On continue avec La disparition de Lady Frances Carfax où Holmes envoit Watson en Lausanne pour enquêter sur la disparition de Lady Carfax, femme célibataire, non mariée, Holmes étant étant trop occupé à Londres. Cette femme n'a jamais pû avoir accès à son héritage, à cause de son sexe, mais elle posséde beaucoup de bijoux. Son ancienne gouvernante, Miss Dobney, avait l'habitude de recevoir du courrier d'elle chaque semaine, or, plus une lettre n'a été envoyée depuis cinq semaines... Dans L'aventure du pied du diable, le docteur Watson emmène son ami pour un séjour aux Cornouailles, afin qu'il puisse changer d'air et se reposer, mais leurs vacances sont interrompues par un événement insolite : deux personnes du coin racontent l'étrange cas de deux frères devenus fous et de leur soeur décédée le temps de quelques heures. Melodrame, un gentleman nommé Tregennis déclare que c'est là, l'oeuvre du Diable. On termine avec Son dernier coup d'archet qui se situe à l'aube de la première guerre mondiale, un agent allemand s'apprête à quitter l'Angleterre, sa femme et son domestique étant déjà partis, il reste seul avec son logeur et sa collection de "secrets militaires britanniques", attendant un chauffeur pour le conduire à Berlin...




De bonnes nouvelles, pas de déception, comme toujours. On retrouve Mycroft Holmes, grand frère du célèbre détective, que je regrette de ne pas retrouver souvent car c'est un personnage intéressant, et puis les inspecteurs : Gregson, Lestrade... et aussi le cher docteur Watson qui apporte une touche chaleureuse et humaine dans le récit (pas tous, le dernier est à la troisième personne).

Mes nouvelles préférées doivent être Son dernier coup d'archet et L'aventure du pied du diable, dans celle-ci, l'enquête est la plus intéressante et il y a un moment d'amitié entre Holmes et Watson lorsque l'enquête les met en danger, cela rattrappe un peu l'attitude de Holmes envers Watson dans Le détective agonisant qui m'a fâché, j'aurais aimé que Watson soit un peu plus fâché, mais il n'a pas un caractère rancunier, je pense qu'il doit comprendre que Holmes se s'arrête à rien lorsqu'il enquête et que dans ce cas-là, il est comme une machine froide mais efficace. Et puis, j'ai particulièrement aimé Le pied du diable, je trouve que c'est là qu'on découvre la force mentale de Watson et la profondeur de son affection pour Holmes. En gros, un recueil de nouvelles Sherlock Holmes qui se laisse lire avec plaisir...

Extrait :

Madame Hudson, la logeuse de Sherlock Holmes, était une femme durement éprouvée. Non seulement l'appartement de son premier étage était envahi à toute heure par des cohortes de personnages singuliers et souvent indésirables, mais son remarquable occupant faisait preuve d'une excentricité et d'une irrégularité de vie qui avait sans doute mis sa patience à rude épreuve. Son incroyable désordre, son penchant pour la musique aux heures les plus étranges, sa pratique occasionnelle du revolver en chambre, ses expériences scientifiques bizarres et souvent malodorantes, et l'atmosphère de violence et de danger qui l'entourait en faisait de loin le pire locataire de Londres. D'un autre côté, il payait rubis sur l'ongle. Je ne doute pas que la maison aurait pu être achetée pour le prix que Holmes paya pour ses pièces pendant les années que j'ai passées avec lui.
 
L'aventure du détective agonisant.

Yellow - Makoto Tateno.


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L'auteur :

 

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Makoto Tateno (née en ?) est une auteur de manga, ou mangaka, japonaise qui a plus de 30 mangas à son compte, des shoujos (mangas destinés aux petites filles ou jeunes adolescentes) aux yaoi (histoire relatant une relation homosexuelle).


Lecture en ligne (en anglais) ici.


/ ! \ Lecture pour public averti ! Déconseillé aux plus jeunes / ! \
 
Quatrième de couverture : 
 
Goh et Taki partagent tout. De leur appartement à leur activité d'agents... très spéciaux. Il y a pourtant quelque chose qu'ils n'ont pas du tout en commun et que Goh cherche à tout prix à partager avec son ami, sexy en diable. Taki est hétéro et il ne semble pas prêt à changer d'avis sur la question... Le fantasme de Goh deviendra-t-il réalité ? Franchira-t-il la ligne jaune avec Taki ?

Mon avis : 
 
Depuis un bout de temps, j'ai mon furieuse envie de relire des mangas qui est revenue en force. Et pas n'importe quels mangas, des mangas yaoi/shonen-ai. J'en lis parfois, et j'ai été surprise de constater que je n'en avais pas trop parlé sur ce blog, à part l'article pour le manga Junjou Romantica. Je vais donc parler d'un manga de ce genre que j'ai beaucoup aimé : Yellow.

Yellow, ça raconte l'histoire de deux coéquipiers, Goh, jeune homme gay et fonceur, ainsi que Taki, hétérosexuel jusqu'au bout des ongles, ils partagent un travail très spécial : en effet, ils sont des sortes d'agents secrets, chargés de trouver puis dénoncer des dealers de la drogue à l'aide de quelques indices sous forme de code secret envoyés par leur agence. Un métier dangereux et difficile, mais qui ne décourage jamais Goh et Taki, aussi bien amis que coéquipiers. Oui mais voilà, Goh aimerait bien être plus qu'un simple collègue de travail pour Taki, bien plus... Le hic ? Taki est hétéro, et rejette sans cesse les avances de Goh...

Par où commencer... ? Déjà, j'ai été surprise de découvrir le style de l'auteur. Les dessins sont vraiment très, très jolis, c'est beau graphiquement parlant, pas un seul reproche à faire. Il n'y a pas, non plus, les excès des petites expressions typiquement japonaises que l'on retrouve dans les mangas (pas que ça me gêne, mais l'excès de ce genre d'expression tue le manga et le dessin), je dirais même qu'il n'y en a que très peu, enfin en même temps, ça fait un boût de temps que je n'ai pas relu ce manga.

J'avoue que je raffole un peu de ce genre d'histoire, de mangas yaoi, certains sont bien, agréable à lire malgrè les clichés des mangas yaoi, qui se laissent lire mais sans plus (comme Hey, sensei ; Kirepapa...), mais Yellow... c'est la perfection, quoi. Ce n'est pas juste le plaisir de faire du yaoi pour le yaoi. Il y a comme une alchimie entre les deux personnages, Goh et Taki, leur relation évolue doucement durant les quatres tomes, Taki ne tombe pas immédiatement dans les bras de Goh, il passe son temps à lui résister. Et puis, leur relation n'est pas que le point central de ce manga, il y a aussi leur travail qui se présente comme une enquête, une recherche, ça devient "noir" à certains moments, surtout quand [ le sombre passé de Taki refait surface, chamboulant à peu près tout sur son passage, au moment où la relation Goh/Taki devient plus intéressante ]Ensuite, j'ai été agréablement surprise de voir que Goh et Taki sont présentés sur un même pied d'égalité, à aucun moment on ne voit de situation Seme/Uke (Dominant/Dominé), ce qui est typique, l'une des caractéristiques du Yaoi. Pas que cette caractéristique me gêne trop, mais bon. J'ai beaucoup aimé cette initiative de l'auteur. Ses personnages sont attachants, j'appréçie beaucoup la touche comique qu'apporte Kanji. Et puis, le nom du titre est plutôt bien trouvé. Yellow, jaune en anglais pour les ignares, aka la couleur dans la circulation japonaise qui appelle à une grande prudence, ce qui représente le travail de Goh et Taki, mais aussi leur relation : le jaune est la couleur du citron, donc lemon en anglais, et pour les familiers du vocabulaire de la fanfiction, lemon signifie scènes sexuelles. Pas que le manga contienne du porno, ce n'est pas explicite, juste ce qu'il faut pour satisfaire les lectrices (oui parce que j'ai jamais encore entendu parlé d'hommes amateurs de yaoi, en général, c'est la gente féminine qui lit ce genre d'histoire) ah et puis aussi, il me semble que le jaune soit la couleur du danger en Amérique... enfin, je dis ça en pensant aux bandes jaunes et noires que les Américains mettent sur les lieux sinistrés...

En bref, c'est un bon manga yaoi avec un très beau style de dessin et qui ne s'encombre pas avec tous les clichés du yaoi. J'aime, j'aime, j'aime ! J'en redemande... mais la série est finie ! Mais quelle fin !
 
[Edit] Je viens de me rendre compte qu'il y avait une suite sous le nom de Yellow 2 :D Je m'en vais y jeter un oeil !